Archives de catégorie : Formations méthodologiques et techniques

Formation CAQDAS, ANF Quali-SHS, Saint-Pierre-d’Oléron, 6-11 octobre 2019

J’ai eu le grand plaisir de participer en tant que formateur à l’Action Nationale de Formation (ANF) Quali-SHS qui a eu lieu du 6 au 11 octobre 2019 au CAES du CNRS à Saint-Pierre-d’Oléron. Cette ANF était consacrée à la formation à différents outils méthodes d’analyse qualitative en sciences humaines et sociales (pour une présentation détaillée du programme, voir ici).

Dans ce cadre, j’ai animé plus particulièrement une conférence que j’ai donné en binôme avec Stéphanie Abrial visant à faire une présentation introductive de ce que sont les CAQDAS (Computer Assisted Qualitative Data Analysis Software) ainsi qu’un atelier d’initiation à l’analyse qualitative outillée à l’aide de l’un de ces logiciels : RQDA. Vous trouverez donc ci-joint une présentation de chacun de ces modules de formation ainsi que les diaporamas projetés à cette occasion.


Conférence : Que permet de faire un CAQDAS ?

La recherche qualitative en sciences sociales a connu de profondes mutations et innovations, parmi lesquelles l’essor des CAQDAS (Computer-assisted qualitative data analysis software). Si les premiers programmes ont vu le jour dès les années 1980, ces logiciels ont connu véritablement leur essor à partir des années 1990. Derrière le vocable un peu bizarre de CAQDAS, existe toute une série de logiciels d’aide à l’analyse qualitative. L’objet de la conférence est double. Il s’agira d’une part de revenir sur les principaux apports potentiels des CAQDAS depuis le traitement des matériaux jusqu’à leur analyse (via la création de catégories interprétatives qui peuvent se recouper) en passant par toute une série d’opérations (annotation, création de liens entre les documents, etc.). La conférence visera d’autre part à montrer la diversité des usages et stratégies de codage possibles en fonction de l’ancrage méthodologique et disciplinaire du/de la chercheur.e, du type de matériaux et des questions de recherche.

Le diaporama projeté lors de la conférence est disponible en format PDF ici : Diaporama_Conf_CAQDAS_2019_10_08

Pour citer ce document: Stéphanie Abrial & Thibaut Rioufreyt, « Que permet de faire un CAQDAS ? », conférence dans le cadre de l’ANF Quali-SHS, Saint-Pierre-d’Oléron, 8 octobre 2019.


Atelier « Logiciels CAQDAS »

Cet atelier vise à permettre aux stagiaires de pouvoir s’initier à l’usage pratique d’un CAQDAS. Il s’agit en l’occurrence du logiciel open-source RQDA. L’objet est à la fois de découvrir les principales fonctionnalités que l’on retrouve peu ou prou dans les différents CAQDAS et de s’essayer au codage de matériaux afin de voir quel profil de codeur/se vous êtes. L’atelier sera structuré autour de quelques grandes étapes : création d’un projet, import des documents, structuration du corpus via les catégories de fichiers, création de codes, annotation sous forme de mémos, structuration des codes via les catégories de codes, caractérisation sociologique des enquêté.e.s via les cas, etc.

Le diaporama projeté en séance plénière au début de la formation est disponible en format PDF ici : Diaporama_présentation_RQDA

Pour citer ce document: Thibaut Rioufreyt, « Présentation du logiciel RQDA », introduction en séance plénière à l’atelier « Logiciels CAQDAS » dans le cadre de l’ANF Quali-SHS, Saint-Pierre-d’Oléron, 9 octobre 2019.

 

Ateliers CAQDAS et plan de gestion de données, Lausanne, Festival des méthodes, 9-10 septembre 2019

J’ai le plaisir de vous annoncer que j’anime deux ateliers de méthodes à l’occasion de la 7ème édition du Festival suisses des méthodes qualitatives « Open data et recherche qualitative ». Cet événement, organisé par le FORS, le centre de compétences suisse en sciences sociales, et l’UNIL (Université de Lausanne), aura lieu les 9-10 septembre 2019 à Lausanne.


PRÉSENTATION DES ATELIERS

Atelier 3 : Gérer, annoter et coder ses matériaux avec un CAQDAS. Initiation à l’analyse qualitative outillé à travers l’utilisation d’Atlas.ti

UNIL, Bâtiment Géopolis, Salle 2137, Lundi 9 septembre 2019, 9h30-12h30

Derrière le vocable un peu bizarre de CAQDAS (Computer-assisted qualitative data analysis software), existe toute une série de logiciels d’aide à l’analyse qualitative. Encore peu utilisés en France, ces outils peuvent s’avérer extrêmement utiles pour l’analyse des matériaux. Cet atelier sera ainsi consacré aux différentes fonctionnalités qu’ils proposent et aux usages que l’on peut en faire à travers l’utilisation d’un CAQDAS (Atlas.ti) : 1) coder les extraits de documents, c’est-à-dire leur attribuer des étiquettes liées à des catégories d’analyse, 2) permettre une gestion et une navigation facile et rapide entre les documents, 3) aider à la conceptualisation, à travers la création et la visualisation de liens et de regroupements entre les codes, 4) annoter les documents (pour inscrire ses hypothèses, idées, débuts d’interprétation de passages) à travers la création de commentaires et de mémos, 5) documenter chacune des étapes d’interprétation (grâce aux mémos, aux commentaires et au journal d’enquête intégré dans le projet).


Atelier 6 : Planifier la gestion des « données » de son enquête. Enjeux, usages et conseils

UNIL, Bâtiment Géopolis, Salle 2129, Mardi 10 septembre 2019, 9h30-12h30

Ce atelier vise à revenir sur les enjeux et manières de faire autour de la gestion des données de la recherche (matériaux collectés ou produits, documents d’analyse, de méthode, bases de données, etc.). Si cette question a toujours été aussi importante que négligée, elle a connu une actualité nouvelle avec le fait que nombre de financements institutionnels sont désormais conditionnés à l’élaboration d’un plan de gestion de données (PGD), plus souvent connu sous l’acronyme anglophone DMP pour Data Management Plan. Il s’agit d’un document évolutif destiné à aider le(s) chercheur.e(s) à définir un plan pour gérer les données utilisées et générées dans le cadre de son/leur enquête. Dans ce contexte, cet atelier vise moins à prescrire des « bonnes pratiques » qu’à appréhender ces injonctions institutionnelles comme l’occasion de penser et planifier ce maillon important de l’enquête en science sociale qu’est la gestion des données. Il s’agira ainsi d’aborder cinq grandes questions afin d’aider les chercheur.e.s à trouver leurs propres réponses :

  • la description des matériaux empiriques collectés et/ou produits,

  • les standards, formats et méthodologies appliqués sur le corpus de matériaux,

  • les questions d’ordre éthique, de propriété intellectuelle et de restrictions,

  • les prévisions pour le partage et l’ouverture des données,

  • la stratégie de préservation à long-terme des documents d’enquête (archivage).

Aider à s’y retrouver dans son corpus documentaire, assurer la continuité d’un projet lorsque des membres le quittent et d’autres arrivent, réfléchir à la sécurisation de ses données, à l’occasion de leur stockage ou de leur transfert, prendre en compte la législation et les règlements en matière de protection des données personnelles, voici quelques-unes des vertus qu’il y a à réfléchir à la manière de gérer les documents produits au cours de son enquête.


PROGRAMME GÉNÉRAL

Vous trouverez ci-dessous:

Pour plus d’informations et les détails sur les inscriptions, voir le site de l’UNIL ici: https://agenda.unil.ch/display/1566465462008

Formation « Planifier la gestion des « données » de son enquête », TAN, Lyon, Triangle, 4 avril 2019

La prochaine formation que je donne aura lieu le 4 avril 2019 dans le cadre des ateliers TAN (Triangle Humanités numériques) en partenariat avec le réseau local Mate-SHS Lyon-Saint-Étienne.

Planifier la gestion des « données » de son enquête.

Enjeux et conseils

Cette séance de formation et d’échange vise à revenir sur les enjeux et manières de faire autour de la gestion des données de la recherche (matériaux collectés ou produits, documents d’analyse, de méthode, bases de données, etc.). Si cette question a toujours été aussi importante que négligée, elle a connu une actualité nouvelle avec le fait que nombre de financements institutionnels sont désormais conditionnés à l’élaboration d’un plan de gestion de données (PGD), plus souvent connu sous l’acronyme anglophone DMP pour Data Management Plan. Il s’agit d’un document évolutif destiné à aider le(s) chercheur.e(s) à définir un plan pour gérer les données utilisées et générées dans le cadre de son/leur enquête. Dans ce contexte, cette formation vise moins à prescrire des « bonnes pratiques » qu’à appréhender ces injonctions institutionnelles comme l’occasion de penser et planifier ce maillon important de l’enquête en science sociale qu’est la gestion des données. Il s’agira ainsi d’aborder cinq grandes questions afin d’aider les chercheur.e.s à trouver leurs propres réponses :

  • la description des matériaux empiriques collectés et/ou produits,
  • les standards, formats et méthodologies appliqués sur le corpus de matériaux,
  • les questions d’ordre éthique, de propriété intellectuelle et de restrictions,
  • les prévisions pour le partage et l’ouverture des données,
  • la stratégie de préservation à long-terme des documents d’enquête (archivage).

Aider à s’y retrouver dans son corpus documentaire, assurer la continuité d’un projet lorsque des membres le quittent et d’autres arrivent, réfléchir à la sécurisation de ses données, à l’occasion de leur stockage ou de leur transfert, prendre en compte la législation et les règlements en matière de protection des données personnelles, voici quelques-unes des vertus qu’il y a à réfléchir à la manière de gérer les documents produits au cours de son enquête.

Informations pratiques

La séance aura lieu dans les locaux du laboratoire Triangle, sur le campus de l’École normale supérieure de Lyon le 4 avril 2019, de 9h30 à 12h30 en salle D4.260. Si vous souhaitez participer, merci de l’indiquer par email à Séverine Gedzelman.

Pour plus de détails sur les TAN (Triangle Ateliers Numériques), voir la page dédiée sur le site du laboratoire Triangle ici : http://triangle.ens-lyon.fr/spip.php?rubrique798

Formation « Annoter son corpus, documenter son analyse… », Séminaire « Initiation aux humanités numériques »/Projet ANR FFL, ENS de Lyon, 29 mars 2019

La prochaine formation que je donne aura lieu dans le cadre du Séminaire « Initiation aux humanités numériques » du projet ANR FFL (Foucault Fiches de lecture).

Annoter son corpus, documenter son analyse.

Outils logiciels et méthodes d’analyse

Présentation de la séance

Cette séance se propose de remplir un double objectif. Il s’agit d’abord de présenter certaines fonctionnalités (mémos, commentaires, vues réseau, modes de classement, etc.) implémentées dans quelques-uns des outils d’annotation existants, susceptibles d’être utiles pour l’analyse du corpus dans le cadre du projet Foucault Fiches de Lecture (FFL). Deux familles logicielles seront abordées plus avant ici : les logiciels d’aide à l’analyse qualitative (CAQDAS) et les logiciels d’annotation de corpus linguistiques. D’autre part, il s’agira de voir les usages possibles de ces fonctionnalités selon les questions de recherche, le type de matériaux et la méthode d’analyse retenu.e.s, plus encore dans le cadre d’une recherche collective, sur la base d’enquêtes réalisées ou en cours et d’expériences de formation auprès d’autres équipes ANR ou ERC. Tout l’enjeu sera ainsi de donner à voir des outils, manières de faire et méthodes existantes et pratiquées par d’autres chercheur.e.s et équipes afin de permettre à l’équipe du projet FFL de pouvoir faire de manière réflexive les choix techniques les plus adaptés à ses besoins.

Informations pratiques

La séance aura lieu à l’École normale supérieure (ENS) de Lyon le 29 mars 2019, de 14hà 16h en salle D2.115.

Pour plus de détails sur le séminaire « Initiation aux humanités numérique » lié au projet ANR Foucault Fiches de lecture, voir la page dédiée sur le site du laboratoire Triangle ici : http://triangle.ens-lyon.fr/spip.php?rubrique758

JE du réseau MATE-SHS, « Transmission des connaissances et des savoir-faire », Lyon, 3-4 décembre 2018

J’ai le plaisir de vous faire part de la communication que j’ai faite dans le cadre des 5èmes journées annuelles du réseau MATE-SHS (Méthodes Analyse Terrains Enquêtes en Sciences humaines et sociales) sur la « Transmission des connaissances et des savoir-faire » et qui ont eu lieu les 3-4 décembre 2018 à la Maison des Sciences de l’Homme Lyon Saint-Étienne.

Entre l’outil et la méthode. Retours d’expérience d’un formateur aux logiciels d’aide à l’analyse qualitative

Cette intervention se propose de revenir sur l’un des enjeux de la transmission pédagogique soulevés par la formation aux outils de traitement des données qualitatives (anonymisation, transcription) et/ou d’aide à l’analyse qualitative (CAQDAS). Comment trouver le juste milieu entre la formation clique-bouton et le discours de la méthode un peu généraliste, entre l’aide à la prise en main des fonctionnalités de logiciels et la sensibilisation aux enjeux méthodologiques ? Plutôt que des réponses définitives ou, pire, des « bonnes pratiques », il s’agira ici de donner à voir comment j’ai essayé de mettre en pratique ce nécessaire aller-retour entre opérationnalité et réflexivité. Je reviendrai en particulier sur l’intérêt de centrer les formations sur l’étude des usages – aussi bien ceux des collègues en formation que ceux de chercheur.e.s ayant déjà utilisé ces outils. Seront également abordés quelques trucs et astuces qui peuvent s’avérer utiles comme la passation d’un court questionnaire sur les compétences et les usages du public visé, la mise à disposition de ressources complémentaires sur un site web personnel ou la réutilisation de données qualitatives issues d’enquêtes d’autres chercheur.e.s que j’ai réanalysées. Pour cela, je m’appuierai sur divers exemples issus de mon expérience de formateur à ces logiciels auprès d’équipes ANR ou ERC, lors de séminaires de méthodes, d’un webinar ou bien dans le cadre de formations doctorales, en France et à l’étranger.


La vidéo de cette communication est disponible sur le site de 25 Images SHS ici : http://25images.msh-lse.fr/ja-mate-shs-dec2018/video/thibaut-rioufreyt-docteur-en-science-politique-chercheur-associe-triangle/fr. Merci à Christian Dury pour l’ensemble du travail de tournage et montage des interventions des deux journées.

Vous trouverez également en PJ le programme détaillé des deux journées : MATESHS_20181203_JE_Transmission_Programme

Formation « Voir le son et coder le texte », Atelier méthodes, Bordeaux, Centre Émile Durkheim, 10 décembre 2018

J’ai le plaisir de vous annoncer que je donnerai une formation d’initiation à des logiciels d’aide à l’analyse qualitative (plus connus sous l’acronyme anglo-saxon CAQDAS) dans le cadre de l’Atelier Méthodes du Centre Émile Durkheim. La formation est à destination des doctorant.e.s, ingénieur.e.s, chercheur.e.s et enseignants-chercheur.e.s du laboratoire ; elle est cependant ouverte aux collègues d’autres établissements et laboratoires bordelais. D’une durée de 6 heures, elle aura lieu dans les locaux du CED sur le campus de Sciences Po Bordeaux à Pessac le 10 décembre 2018.

Voir le son et coder le texte : Sonal et Atlas.ti

Atelier méthodes du Centre Émile Durkheim, Sciences Po Bordeaux, 10 décembre 2018

 

Présentation de la formation

Derrière le vocable un peu bizarre de CAQDAS (Computer-Assisted Qualitative Data Analysis Software), existe toute une série de logiciels d’aide à l’analyse qualitative. Encore peu utilisés en France, ces outils peuvent s’avérer extrêmement utiles depuis le traitement des matériaux (la transcription des bandes son) jusqu’à leur analyse (via la création de catégories interprétatives qui peuvent se recouper) en passant par toute une série d’opérations (annotation, création de liens entre les documents, etc.). Dans cette perspective, cet atelier de formation propose de découvrir deux de ces logiciels : Sonal et Atlas.ti. Il s’agira moins d’une formation technique « clique-bouton » que de permettre aux participants de se faire une idée plus précise des fonctionnalités de ces outils et de leur application à des questions de recherche. Non pas comment utiliser ce type de logiciels mais comment je pourrais l’utiliser pour analyser mon objet ? Sur la base d’exemples tirés d’enquêtes empiriques réalisées ou en cours, il s’agira de montrer l’usage respectif de Sonal et d’Atlas.ti pour l’analyse qualitative d’entretiens, à partir directement de l’enregistrement sonore pour le premier, sous leur forme transcrite pour le second, mais aussi les vertus qu’il y a à combiner les deux dans une même enquête.


Inscriptions

Si vous êtes intéressé.e pour suivre cette formation, vous trouverez plus de détails sur les inscriptions sur le site du Centre Émile Durkheim ici : https://durkheim.u-bordeaux.fr/Agenda/atelier-Methodes6

Formation « Anonymisation et gestion des matériaux de la recherche », Lausanne, UNIL, 23 novembre 2018

J’anime une formation sur l’anonymisation et le plan de gestion de données de la recherche dans le cadre du programme doctoral romand en science politique qui aura lieu le 23 novembre 2018 à l’UNIL (Université de Lausanne). Ce programme, et par conséquent la formation, est ouvert à tou.te.s les doctorant.e.s des Universités CUSO (Fribourg, Genève, Lausanne, Neuchâtel, IHEID, IDHEAP, Institut Kurt Bösch) et de l’Université de Berne.


Présentation de la formation

Cet atelier de formation et d’échange vise à revenir sur les enjeux et manières de faire autour de deux des opérations pratiques de la recherche : l’anonymisation des matériaux de recherche (transcriptions et enregistrements audio ou vidéos d’entretiens, focus groups, séances d’observation, documentation émique collectée sur le terrain, etc.) et la gestion de ceux-ci. Opérations chronophages et fastidieuses, elles n’en sont pas moins deux maillons importants de l’enquête en science sociale et méritent à ce titre d’être pensées. Faut-il anonymiser les matériaux de la recherche ? Si oui, quand convient-il de leur faire ? Comment et selon quelles modalités pratiques ? Quelles sont les obligations légales en la matière ? Comment gérer les nombreux documents produits ou collectés à l’occasion d’une enquête ? Qu’est-ce qu’un plan de gestion de données ? Est-ce utile et à quoi cela sert-il ? En quoi cela sert-il l’analyse ? Voilà autant de questions qui seront abordées et discutées lors de cet atelier.


Si vous êtes doctorant.e de l’une des Universités CUSO, vous pouvez vous inscrire pour la formation sur le site du PDSPO ici: https://politique.cuso.ch/programme-les-cours/?tx_displaycontroller%5Bactivity_year%5D=2018

Webinar Tuto@Mate sur les logiciels de transcription, 3 juillet 2018, 14h-16h30

Thibaut Rioufreyt est Post-doctorant en science politique, Centre de science politique et de politique comparée (CESPOL), Université catholique de Louvain (UCL).

La transcription des matériaux d’enquête (entretiens, focus groups, enregistrements d’observations…) est une activité centrale de la recherche qualitative. Les publications et manuels sur la manière de transcrire sont désormais fort nombreux. Cependant, la plupart néglige encore largement l’usage de logiciels pour ce faire ou se restreignent à quelques-uns d’entre eux. Dans cette perspective, ce webinar se propose d’esquisser un panorama des différents logiciels à la disposition du/de la transcripteur/trice. L’objectif de ce webinar est double. Il s’agit d’une part de proposer une synthèse des principaux outils existants et des caractéristiques techniques principales de chacun d’entre eux. 24 logiciels seront ainsi abordés. Le premier objectif de ce webinar est ainsi d’aider à s’y retrouver face à une offre pléthorique en la matière. D’autre part, ce webinar propose neuf critères simples permettant de choisir le logiciel le plus adapté aux besoins de sa recherche, à ses compétences et à son corpus. Entre le manuel de méthodes généraliste et le tutoriel d’utilisation de tel ou tel outil, il existe encore trop souvent une sorte de ressource intermédiaire manquante. Ce webinar se veut précisément une contribution pour répondre à ce manque ressenti par nombre de collègues ingénieurs et chercheurs.


Les précisions techniques pour se connecter au webinar seront communiquées sur le site du réseau MATE-SHS.


Vidéo disponibles en téléchargement :

Sonal par Alex Alber (juin 2016)

Atlas-ti et NVivo, 2 exemples de CAQDAS par Annie-Claude Salomon et Stéphanie Abrial (mars 2017)

L@ME : un logiciel libre d’analyse et de traitement de messages électroniques par son développeur, Frédéric Vergnaud (juin 2017)

Analyse des questions ouvertes d’un questionnaire par Bénédicte Garnier et France Guérin-Pace (octobre 2017)

MAGRIT, logiciel libre de cartographie accessible via un navigateur web, par Mathieu Viry (novembre 2017)

GEPHI par Paul Gourdon (janvier 2018)

LimeSurvey par Claudie Beaubineau (mars 2018)

Cartography par Timothée Giraud (avril 2018)

Bientôt en ligne ! Scrapy par Jean-Baptiste Pressac (mai 2018)

Contacts

Benoit Tudoux : benoit.tudoux@univ-tlse2.fr / Viviane Le Hay :  v.le.hay@sciencespobordeaux.fr

 

 

Journées annuelles du réseau Mate-SHS, Université de Rouen, 13-14 novembre 2017

Les 13 et 14 novembre 2017, le réseau Mate-shs (Réseau Méthodes Analyses Terrains Enquêtes en SHS) organise ses 4èmes journées annuelles à l’Université de Rouen Normandie.

À cette occasion, les organisateurs du réseau MATE-SHS m’ont fait l’honneur de m’inviter pour intervenir comme conférencier. J’ouvrirai donc la demi-journée consacrée à l’analyse de données qualitatives avec une communication intitulée « Documenter l’analyse des données qualitatives: usages et enjeux ».

Résumé: Parler de la documentation des différentes étapes de la chaîne interprétative par laquelle on passe des matériaux à des résultats, des hypothèses aux thèses, c’est ouvrir la boîte noire de l’analyse. Dans cette perspective, cette communication se propose de revenir sur les enjeux de la documentation analytique en recherche qualitative. Pourquoi s’engager dans un tel travail dont il faut dire le caractère chronophage ? Quelles informations, quelles traces convient-il de garder ? À l’inverse, quand doit-on s’arrêter avant de succomber à la codomanie ? Il s’agira de traiter ces questions en donnant à voir quelques manières de faire et exemples tirés d’enquêtes empiriques réalisées par l’intervenant.

Vous pourrez trouver le programme complet des interventions ainsi que les informations pratiques pour s’inscrire et participer à ces journées ici: http://mate-shs.cnrs.fr/?JA2017&lang=fr

 

« L’enquête comme unité de collecte et d’analyse. Enjeux épistémologiques et problèmes pratiques », Atelier Humanités numériques, ENS de Lyon, 10 janvier 2017

Ma prochaine intervention intitulée « L’enquête comme unité de collecte et d’analyse. Enjeux épistémologiques et problèmes pratiques », aura lieu le 10 janvier 2017. Cette communication est réalisée dans le cadre de la séance « Retour d’expérience – Archivage des données de la recherche » de Atelier Humanités numériques (AHN) de l’ENS de Lyon. L’événement aura lieu sur le site Descartes de l’ENS de Lyon, Bâtiment Recherche en salle R20 de 9h30 à 10h30.

Résumé

Prendre pour unité de collecte et d’analyse non pas tel fonds de centres d’archives ou tel fonds de chercheurs comme dans l’approche archivistique classique mais telle enquête soulève un certain nombre de questions aussi simples que redoutables : qu’est-ce qu’une enquête ? quel périmètre documentaire recouvre-t-elle concrètement ? quand commence et quand s’arrête-t-elle ? Qui sont les enquêteurs ? Il ne s’agit pas là de questions abstraites mais bien d’enjeux et de difficultés très concrets auxquels on se confronte aussi bien dans le cadre d’inventaires d’enquêtes que dans celui de la réanalyse d’enquêtes d’autres chercheurs. Cette communication se propose donc un aller-retour entre retour d’expériences pratiques – inventaire des enquêtes du laboratoire Triangle réalisé dans le cadre du projet archiPolis en 2013, réanalyse d’enquêtes de plusieurs chercheurs menée depuis 2012, etc. – et enjeux épistémologiques en montrant combien le travail de terrain mêle intrinsèquement les deux.

Vous trouverez plus de détails sur le carnet hypothèses de l’Atelier Humanités numériques de l’ENS de Lyon ici: https://ahnenslyon.hypotheses.org/483