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Colloque « Transferts, exports-imports, circulations… », Sciences Po Lille, 19-20 décembre 2019

Ma dernière communication a eu lieu dans le cadre du colloque international « Transferts, exports-imports, circulations. Quels paradigmes pour la science politique ? » co-organisé par Cécile Leconte et Guillaume Courty, Lille, Sciences Po Lille, 19-20 décembre 2019.

Vous trouverez ci-dessous un résumé de ma communication ainsi que le lien pour accéder au programme détaillé du colloque.


Saisir les idées en mouvement. Problématique circulatoire et histoire sociale des idées


La première partie de cette communication vise à proposer une historiographie – nécessairement succincte et non exhaustive ici – afin de comprendre le « tournant circulatoire » opéré en sciences sociales à partir de la fin des années 1980. Après avoir abordé les raisons de la fortune de cette thématique (1.1), seront ainsi abordés les différentes théories et approches (transferts culturels en histoire, policy transfer en sociologie de l’action publique, concepts nomades en histoire des sciences, Translation Studies, Connected, Entangled et Shared Histories, histoire croisée, histoire à parts égales, sociologie de la circulation transnationale des biens symboliques), qui ont contribué au tournant circulatoire en SHS (1.2). L’histoire sociale des idées (HSI) a émergé au même moment et les premières enquêtes empiriques s’inscrivant dans le sillage de ce programme de recherche ont porté sur des cas de circulation transnationale (1.3). Loin d’être un simple accident, cette omniprésence de la thématique circulatoire dans ces travaux est à mon sens le révélateur d’une dimension constitutive du programme de recherche même qu’est l’histoire sociale des idées, comme nous le verrons dans la troisième partie.

Dans la seconde partie de cette communication porte sur le fait que l’HSI appréhende la circulation non comme un concept ou un paradigme mais plutôt comme une notion problématique. Au double sens de l’adjectif : dont l’emploi soulève toute une série de difficultés (qui à mon sens n’en invalident pas l’intérêt mais exige quelques précautions) et qui constitue davantage une manière de poser les questions de recherche plutôt qu’une réponse. Nous verrons ainsi d’abord que circulation relève davantage de la notion plutôt que du concept ou du paradigme (2.1), puis nous aborderons les biais et prénotions qui implique d’employer cette notion moyennant certaines précautions dans le discours scientifique (2.2) puis les connotations associées à cette notion dans l’imaginaire socio-politique contemporain (2.3).

Dans la troisième et dernière partie, il s’agira de montrer que l’histoire sociale des idées politiques est circulatoire non pas simplement en ce qu’elle interroge comment les idées se déplacent ou se connectent mais qu’elle part du principe méthodologique que toute idée est le produit d’un déplacement, que toute idéologie, doctrine ou pensée est elle-même le fruit de la connexion d’idées. À cet égard, l’étude de la circulation des idées politiques n’est pas un sous-domaine de l’HSI, qui porterait sur les seuls phénomènes transnationaux, aux côtés d’autres sous-domaines comme l’étude des idées partisanes, des intellectuels ou de l’expertise ; elle est une problématique constitutive de ce programme de recherche.

Après avoir montré en quoi l’HSI constitue une rupture vis-à-vis des « continuités irréfléchies » (auteur-influence-tradition) au cœur de l’histoire des idées traditionnelle (3.1), nous verrons que si l’HSI s’inscrit dans une approche circulatoire, elle le fait sous une forme bien particulière en cherchant à rompre avec le modèle émission/réception et, plus largement, tout modèle binaire (encodage/décodage, émission/réception, importation/exportation…) de la circulation, en soulignant le rôle actif des acteurs, appréhendés comme intermédiaires et médiateurs, dans la circulation des idées (3.2). Une autre manière dont l’HSI a traduit le prisme circulatoire porte cette fois non plus sur les acteurs de la circulation mais sur les circuits et les lieux de la circulation. Elle transpose ainsi deux des outils conceptuels forgés pour penser les parcours de vie des individus pour les appliquer aux idées : la trajectoire et la carrière (3.3). Une autre spécificité de l’HSI est d’interroger également les conditions internes de circulativité des discours. Sans épuiser ici le sujet, on peut en effet faire l’hypothèse que certaines propriétés du contenu et de la forme des idées faciliterait ou rendrait plus difficile leur circulation (3.4). Par ailleurs, l’HSI aborde la circulation comme resignification ; appréhendant celle-ci comme un déplacement de lieu mais également de sens, impliquant tout un travail de traduction entre les espaces socio-discursifs (3.5). Enfin, le prisme circulatoire amène paradoxalement le socio-historien des idées à s’intéresser au moins autant à ce qui ne circule pas, aux pertes, aux échecs, aux impasses. L’HSI fait ainsi sienne les principes méthodologiques d’impartialité et de symétrie énoncés par les sociologues des sciences (3.6).


L’argumentaire scientifique et le programme détaillé de la journée d’étude sont disponibles sur le site de Sciences Po Lille ici : http://www.sciencespo-lille.eu/actualites/colloque-transferts-exports-imports-circulations-quels-paradigmes-pour-la-science

Colloque « Universitaires et directions partisanes », Saint-Denis, MSH Paris Nord, 14-15 novembre 2019

J’ai le plaisir de vous annoncer la tenue d’un colloque intitulé « Universitaires et directions partisanes : interactions, connexions et circulations contemporaines ». Co-organisé par David Copello et Manuel Cervera-Marzal, il aura lieu les 14-15 novembre 2019 à la Maison des Sciences de l’Homme MSH Paris Nord.

Dans ce cadre, ma communication, intitulée « Mutations sociologiques des élites partisanes et dévaluation de la ressource intellectuelle. Le cas du Parti socialiste des années 1990-2010 » portera sur les ressorts sociologiques présidant à la dévaluation de la ressource intellectuelle dans l’économie générale des pratiques partisanes et les transformations des relations entre universitaires et responsables politiques, à travers le cas du parti socialiste français et, en complément, quelques éléments tirés du cas du Parti travailliste britannique.

Argumentaire scientifique : Universitaires et directions partisanes – Argumentaire colloque

Programme détaillé : Programme_Universitaires et directions partisanes

Accès

  • Lieu du colloque : Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord, 20 avenue George Sand 93210 Saint-Denis.
  • Inscription obligatoire avant le 9 novembre 2019 : https://idps.univ-paris13.fr

Avis de parution: « La mise en politique des idées », Politix, 126 (2), octobre 2019

J’ai le grand plaisir de vous informer de la parution du n° 126 de la revue Politix dont j’ai coordonné le dossier intitulé « La mise en politique des idées » et consacré à l’histoire sociale des idées politiques en milieu partisan.

Vieux projet que j’avais en tête depuis plus de 10 ans, c’est là l’aboutissement d’une réflexion nourrie par mes propres recherches mais aussi des échanges collectifs au sein du groupe HiSoPo.


Présentation

La recherche sur les partis a longtemps accordé une place prépondérante à l’étude de leur doctrine et des débats ou affrontements d’idées en leur sein. Toutefois, à partir des années 1980-1990, elle s’est davantage focalisée sur leur dimension « entrepreneuriale » et/ou organisationnelle avec, en France, une attention particulière accordée à l’étude des propriétés sociales et des pratiques des acteurs partisans. Ce « tournant sociologique » a été fécond, permettant de rompre avec la doxa réduisant la vie politique à la confrontation de visions du monde portées par des organisations partisanes et d’après lesquelles s’orienterait le vote des électeurs. Il a eu néanmoins pour effet un désinvestissement de l’étude des idées partisanes comme objet de recherche. Les différentes contributions réunies dans ce dossier visent précisément à rouvrir ce chantier de recherche en s’intéressant aux idées produites et appropriées en milieu partisan dans la période contemporaine, que ce soit dans les instances officielles de production et de diffusion idéelle du parti en tant que tel (secrétariats nationaux aux idées, revue intellectuelles partisanes, Écoles de parti), de groupements en son sein (clubs para-partisans, revues de courant, etc.) ou à ses marges (clubs, think tanks, fondations politiques, syndicats, Université, etc.). Il s’agit plus précisément d’étudier la mise en politique des idées, c’est-à-dire les processus par lesquels celles-ci sont produites, circulent et/ou sont appropriées en milieu partisan. Qui sont les acteurs produisant les idées partisanes ? Où sont-elles élaborées ou appropriées ? Quels usages les acteurs partisans en font ? Quelle valeur est accordée au débat doctrinal et à la production intellectuelle et quelles formes d’intellectualité sont valorisées dans l’économie générale des pratiques partisanes ? Quels sont les processus concrets par lesquels les acteurs partisans élaborent des idées dans le parti et/ou traduisent en son sein des idées produites en dehors ? Voilà autant de questions aussi simples que fondamentales auxquelles les contributions réunies dans ce dossier entendent répondre, ouvrant ainsi la boîte noire de la fabrique idéelle en milieu partisan.


Contributions

  • Thibaut Rioufreyt, « La mise en politique des idées. Pour une histoire sociale des idées en milieu partisan », pp. 7-35.

  • Nicolas Azam, « Entre « croyance économique«  et contrainte partisane. Genèse et structuration de la section économique du PCF (1947-1961) », pp. 37-60.

  • Clémentine Fauconnier, « La mise en politique sans la mise en parti ? Le Centre de la politique sociale conservatrice comme entreprise doctrinale », pp. 61-83.

  • Mathieu Fulla, « Le parti, l’expert et les théories économiques. Le cas du Parti socialiste d’Épinay (1971-1981) », pp. 85-109.

  • Cécile Leconte, « La carrière militante du « grand remplacement«  au sein du milieu partisan de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) », pp. 111-134.

  • Rafaël Cos, « La carrière de « la sécurité«  en milieu socialiste (1993-2012). Sociologie d’une conversion partisane », pp. 135-161.


L’intégralité du dossier et du numéro (varias compris) est accessible gratuitement depuis le portail CAIRN via les abonnements institutionnels : https://www.cairn.info/revue-politix-2019-2.htm

Avis de parution « L’outil et la méthode… », 143 (1), BMS, juillet 2019

J’ai l’honneur et le plaisir de vous annoncer la parution du numéro que j’ai coordonné sur les usages des CAQDAS dans le n° 143 du Bulletin de méthodologie sociologique (BMS).

L’outil et la méthode. Des fonctionnalités techniques des CAQDAS à leurs usages méthodologiques

Entre l’outil et la méthode, entre le tutoriel et le manuel de méthodes, se trouve comme une case manquante : l’étude des usages concrets que les chercheur.e.s font des logiciels d’aide à l’analyse qualitative (CAQDAS). Les contributions réunies dans ce numéro proposent d’ouvrir cette boı̂te noire de l’analyse en revenant sur différents usages de ces outils dans le cadre d’enquêtes sur des objets aussi variés que la médecine légale, la dimension sexuée du traitement pénal, le comportement politique des électeurs états-unien, la place des intellectuels dans les partis ou l’impact de la crise et de l’européanisation sur les régions sociales-démocrates. Plutôt qu’une présentation des fonctionnalités offertes par ces logiciels, il s’agira de saisir les stratégies de codage déployées par les auteur.e.s et les traditions d’analyse dans lesquelles ils/elles s’inscrivent mais aussi les effets de ce type de logiciels sur les pratiques de recherche.


Sommaire du dossier

Thibaut Rioufreyt: « Introduction », pp. 7-27.

Luis Antonio Vila-Henninger, « Turning Talk into “Rationales”: Using the Extended Case Method for the Coding and Analysis of Semi-Structured Interview Data in ATLAS.ti », pp. 28-52.

Kathia Barbier & Romain Juston, « Équiper le processus de recherche. Retours réflexifs comparés sur l’usage d’Atlas.ti et de Sonal dans deux recherches doctorales », pp. 53-76.

Thibaut Rioufreyt, « Réanalyser des enquêtes qualitatives à l’aide de CAQDAS », pp. 77-106.


Vous trouverez plus de détails sur l’ensemble du n° 143 sur le site de l’éditeur de la revue, Sage (ici). L’accès à l’article en ligne sur ce site est payant. Toutefois il est gratuit via le SAGE Humanities and Social sciences package 2018 lequel est disponible notamment pour tous les membres de laboratoires CNRS.

 

Ateliers CAQDAS et plan de gestion de données, Lausanne, Festival des méthodes, 9-10 septembre 2019

J’ai le plaisir de vous annoncer que j’anime deux ateliers de méthodes à l’occasion de la 7ème édition du Festival suisses des méthodes qualitatives « Open data et recherche qualitative ». Cet événement, organisé par le FORS, le centre de compétences suisse en sciences sociales, et l’UNIL (Université de Lausanne), aura lieu les 9-10 septembre 2019 à Lausanne.


PRÉSENTATION DES ATELIERS

Atelier 3 : Gérer, annoter et coder ses matériaux avec un CAQDAS. Initiation à l’analyse qualitative outillé à travers l’utilisation d’Atlas.ti

UNIL, Bâtiment Géopolis, Salle 2137, Lundi 9 septembre 2019, 9h30-12h30

Derrière le vocable un peu bizarre de CAQDAS (Computer-assisted qualitative data analysis software), existe toute une série de logiciels d’aide à l’analyse qualitative. Encore peu utilisés en France, ces outils peuvent s’avérer extrêmement utiles pour l’analyse des matériaux. Cet atelier sera ainsi consacré aux différentes fonctionnalités qu’ils proposent et aux usages que l’on peut en faire à travers l’utilisation d’un CAQDAS (Atlas.ti) : 1) coder les extraits de documents, c’est-à-dire leur attribuer des étiquettes liées à des catégories d’analyse, 2) permettre une gestion et une navigation facile et rapide entre les documents, 3) aider à la conceptualisation, à travers la création et la visualisation de liens et de regroupements entre les codes, 4) annoter les documents (pour inscrire ses hypothèses, idées, débuts d’interprétation de passages) à travers la création de commentaires et de mémos, 5) documenter chacune des étapes d’interprétation (grâce aux mémos, aux commentaires et au journal d’enquête intégré dans le projet).


Atelier 6 : Planifier la gestion des « données » de son enquête. Enjeux, usages et conseils

UNIL, Bâtiment Géopolis, Salle 2129, Mardi 10 septembre 2019, 9h30-12h30

Ce atelier vise à revenir sur les enjeux et manières de faire autour de la gestion des données de la recherche (matériaux collectés ou produits, documents d’analyse, de méthode, bases de données, etc.). Si cette question a toujours été aussi importante que négligée, elle a connu une actualité nouvelle avec le fait que nombre de financements institutionnels sont désormais conditionnés à l’élaboration d’un plan de gestion de données (PGD), plus souvent connu sous l’acronyme anglophone DMP pour Data Management Plan. Il s’agit d’un document évolutif destiné à aider le(s) chercheur.e(s) à définir un plan pour gérer les données utilisées et générées dans le cadre de son/leur enquête. Dans ce contexte, cet atelier vise moins à prescrire des « bonnes pratiques » qu’à appréhender ces injonctions institutionnelles comme l’occasion de penser et planifier ce maillon important de l’enquête en science sociale qu’est la gestion des données. Il s’agira ainsi d’aborder cinq grandes questions afin d’aider les chercheur.e.s à trouver leurs propres réponses :

  • la description des matériaux empiriques collectés et/ou produits,

  • les standards, formats et méthodologies appliqués sur le corpus de matériaux,

  • les questions d’ordre éthique, de propriété intellectuelle et de restrictions,

  • les prévisions pour le partage et l’ouverture des données,

  • la stratégie de préservation à long-terme des documents d’enquête (archivage).

Aider à s’y retrouver dans son corpus documentaire, assurer la continuité d’un projet lorsque des membres le quittent et d’autres arrivent, réfléchir à la sécurisation de ses données, à l’occasion de leur stockage ou de leur transfert, prendre en compte la législation et les règlements en matière de protection des données personnelles, voici quelques-unes des vertus qu’il y a à réfléchir à la manière de gérer les documents produits au cours de son enquête.


PROGRAMME GÉNÉRAL

Vous trouverez ci-dessous:

Pour plus d’informations et les détails sur les inscriptions, voir le site de l’UNIL ici: https://agenda.unil.ch/display/1566465462008

Formation « Planifier la gestion des « données » de son enquête », TAN, Lyon, Triangle, 4 avril 2019

La prochaine formation que je donne aura lieu le 4 avril 2019 dans le cadre des ateliers TAN (Triangle Humanités numériques) en partenariat avec le réseau local Mate-SHS Lyon-Saint-Étienne.

Planifier la gestion des « données » de son enquête.

Enjeux et conseils

Cette séance de formation et d’échange vise à revenir sur les enjeux et manières de faire autour de la gestion des données de la recherche (matériaux collectés ou produits, documents d’analyse, de méthode, bases de données, etc.). Si cette question a toujours été aussi importante que négligée, elle a connu une actualité nouvelle avec le fait que nombre de financements institutionnels sont désormais conditionnés à l’élaboration d’un plan de gestion de données (PGD), plus souvent connu sous l’acronyme anglophone DMP pour Data Management Plan. Il s’agit d’un document évolutif destiné à aider le(s) chercheur.e(s) à définir un plan pour gérer les données utilisées et générées dans le cadre de son/leur enquête. Dans ce contexte, cette formation vise moins à prescrire des « bonnes pratiques » qu’à appréhender ces injonctions institutionnelles comme l’occasion de penser et planifier ce maillon important de l’enquête en science sociale qu’est la gestion des données. Il s’agira ainsi d’aborder cinq grandes questions afin d’aider les chercheur.e.s à trouver leurs propres réponses :

  • la description des matériaux empiriques collectés et/ou produits,
  • les standards, formats et méthodologies appliqués sur le corpus de matériaux,
  • les questions d’ordre éthique, de propriété intellectuelle et de restrictions,
  • les prévisions pour le partage et l’ouverture des données,
  • la stratégie de préservation à long-terme des documents d’enquête (archivage).

Aider à s’y retrouver dans son corpus documentaire, assurer la continuité d’un projet lorsque des membres le quittent et d’autres arrivent, réfléchir à la sécurisation de ses données, à l’occasion de leur stockage ou de leur transfert, prendre en compte la législation et les règlements en matière de protection des données personnelles, voici quelques-unes des vertus qu’il y a à réfléchir à la manière de gérer les documents produits au cours de son enquête.

Informations pratiques

La séance aura lieu dans les locaux du laboratoire Triangle, sur le campus de l’École normale supérieure de Lyon le 4 avril 2019, de 9h30 à 12h30 en salle D4.260. Si vous souhaitez participer, merci de l’indiquer par email à Séverine Gedzelman.

Pour plus de détails sur les TAN (Triangle Ateliers Numériques), voir la page dédiée sur le site du laboratoire Triangle ici : http://triangle.ens-lyon.fr/spip.php?rubrique798

Formation « Anonymisation et gestion des matériaux de la recherche », Lausanne, UNIL, 23 novembre 2018

J’anime une formation sur l’anonymisation et le plan de gestion de données de la recherche dans le cadre du programme doctoral romand en science politique qui aura lieu le 23 novembre 2018 à l’UNIL (Université de Lausanne). Ce programme, et par conséquent la formation, est ouvert à tou.te.s les doctorant.e.s des Universités CUSO (Fribourg, Genève, Lausanne, Neuchâtel, IHEID, IDHEAP, Institut Kurt Bösch) et de l’Université de Berne.


Présentation de la formation

Cet atelier de formation et d’échange vise à revenir sur les enjeux et manières de faire autour de deux des opérations pratiques de la recherche : l’anonymisation des matériaux de recherche (transcriptions et enregistrements audio ou vidéos d’entretiens, focus groups, séances d’observation, documentation émique collectée sur le terrain, etc.) et la gestion de ceux-ci. Opérations chronophages et fastidieuses, elles n’en sont pas moins deux maillons importants de l’enquête en science sociale et méritent à ce titre d’être pensées. Faut-il anonymiser les matériaux de la recherche ? Si oui, quand convient-il de leur faire ? Comment et selon quelles modalités pratiques ? Quelles sont les obligations légales en la matière ? Comment gérer les nombreux documents produits ou collectés à l’occasion d’une enquête ? Qu’est-ce qu’un plan de gestion de données ? Est-ce utile et à quoi cela sert-il ? En quoi cela sert-il l’analyse ? Voilà autant de questions qui seront abordées et discutées lors de cet atelier.


Si vous êtes doctorant.e de l’une des Universités CUSO, vous pouvez vous inscrire pour la formation sur le site du PDSPO ici: https://politique.cuso.ch/programme-les-cours/?tx_displaycontroller%5Bactivity_year%5D=2018