Archives par mot-clé : Sociologie politique

Colloque « Universitaires et directions partisanes », Saint-Denis, MSH Paris Nord, 14-15 novembre 2019

J’ai le plaisir de vous annoncer la tenue d’un colloque intitulé « Universitaires et directions partisanes : interactions, connexions et circulations contemporaines ». Co-organisé par David Copello et Manuel Cervera-Marzal, il aura lieu les 14-15 novembre 2019 à la Maison des Sciences de l’Homme MSH Paris Nord.

Dans ce cadre, ma communication, intitulée « Mutations sociologiques des élites partisanes et dévaluation de la ressource intellectuelle. Le cas du Parti socialiste des années 1990-2010 » portera sur les ressorts sociologiques présidant à la dévaluation de la ressource intellectuelle dans l’économie générale des pratiques partisanes et les transformations des relations entre universitaires et responsables politiques, à travers le cas du parti socialiste français et, en complément, quelques éléments tirés du cas du Parti travailliste britannique.

Argumentaire scientifique : Universitaires et directions partisanes – Argumentaire colloque

Programme détaillé : Programme_Universitaires et directions partisanes

Accès

  • Lieu du colloque : Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord, 20 avenue George Sand 93210 Saint-Denis.
  • Inscription obligatoire avant le 9 novembre 2019 : https://idps.univ-paris13.fr

Avis de parution: Fabien Escalona, La reconversion partisane de la social-démocratie européenne, Dalloz, 2018

J’ai le plaisir de vous annoncer la publication de l’ouvrage de Fabien Escalona issu de sa thèse, La reconversion partisane de la social-démocratie européenne, dans la collection « Nouvelle Bibliothèque de Thèses » chez Dalloz.

 

Résumé

Dans un monde capitaliste où le changement est la norme, la persistance des mêmes partis politiques doit être expliquée, tout autant que l’effondrement ou la disparition de certains. Pour résoudre cette énigme de la persistance partisane, très négligée dans la science politique, Fabien Escalona construit un modèle de la reconversion partisane, l’inscrivant dans le paradigme général de l’institutionnalisme historique. Ce modèle est utilisé dans une analyse approfondie de l’évolution de quatre partis emblématiques de la social-démocratie européenne : les travaillistes britanniques, les socialistes français, les sociaux-démocrates suédois et les sociaux-démocrates allemands. Ce travail est plus particulièrement centré, comme l’indique le sous-titre, sur la reconversion dans les années 1980-1990.

À travers la reconstitution minutieuse du sentier de dépendance de ces partis, la mise en évidence de l’importance du « régime social-démocrate keynésien d’après-guerre » et de la reconversion, que sa crise a rendue nécessaire, en régime social-démocrate de marché », Fabien Escalona retrace le long chemin qui a mené la social-démocratie d’un mouvement oppositionnel à une des principales forces de gouvernement en Europe occidentale.

La publication de ce travail était nécessaire à un double titre. Tout d’abord, il est particulièrement utile pour analyser et comprendre la situation très difficile de la social-démocratie depuis la crise économique et financière de 2008, question abordée à la fin de l’ouvrage. De plus, ce modèle de la reconversion partisane est également incontournable pour analyser l’histoire et la situation des autres forces politiques dans les pays occidentaux.

Vous trouverez ci-joint le flyer de l’ouvrage: Escalona_Fabien_La_reconversion_partisane

 

Journées « Que faire des partis politiques? », Fondation Copernic, Paris, La Mutinerie, 24 mars/7 avril 2018

Pour information,  la Fondation Copernic organise les samedis 24 mars et 7 avril deux journées de dialogue entre militant.e.s, ex-militant.e.s, sociologues, politistes, historien.ne.s, autour du thème «Que faire des partis politiques?».

Quelles sont les raisons de la chute du nombre d’adhérent.e.s, du recul des activités militantes? Pourquoi les catégories populaires ne se retrouvent-elles plus dans les partis de gauche? Quels effets le sexisme produit-il dans les organisations? Quelles relations les partis entretiennent-ils avec les populations issues de l’immigration? Que sont devenues les sociabilités partisanes? Les engagements s’inscrivent-ils aujourd’hui davantage dans les « mouvements  sociaux » ou les syndicats que dans les partis, et pour quelles raisons? Si la forme « parti » est dépassée, par quoi la remplacer? Comment échapper à la verticalité qui règle le fonctionnement ordinaire des partis politiques?

Sur un pied d’égalité, venons en débattre, échanger ce que nous avons vu et vécu (souvent mal vécu). De telles rencontres sont rares: généralement, les professionnels de la politique parlent aux professionnels. Cette fois, chacun.e pourra intervenir ; toutes les expériences, toutes les propositions sont précieuses.

 

 

Avis de parution « Ce que parler politique veut dire », Mots, n° 115, novembre 2017

J’ai le plaisir de vous annoncer la parution d’un article sur la politisation du discours dans la revue Mots :

Thibaut Rioufreyt, « Ce que parler politique veut dire. Théories de la (dé)politisation et analyse du discours politique », Mots. Les langages du politique, vol. 3, n° 115, novembre 2017.

Résumé :

Cet article propose une cartographie synthétique des différentes significations que recouvrent les notions de politisation et de dépolitisation en choisissant de se concentrer sur leur dimension spécifiquement discursive. Deux grandes approches de la politisation discursive sont ainsi analysées : la politisation comme qualification-spécialisation dans laquelle l’énoncé est politisé lorsqu’il se rapporte au champ politique et la politisation comme énonciation politique caractérisée par la reconnaissance de différences, voire de dissensus, et une forme de montée en généralité.


L’article en disponible en pay per view ou gratuitement depuis un compte mis à disposition par votre institution (Université, grande école, bibliothèque, laboratoire) sur CAIRN: http://www.cairn.info/revue-mots-2017-3-page-127.html

Communication: « La réception de la « Troisième voie » dans la gauche socialiste française », ISP, 3 novembre 2017

J’ai le plaisir d’intervenir au séminaire de l’ISP (Institut des sciences sociales du politique) « Construction de l’État et genèses du politique » vendredi 3 novembre 2017:

Grandeur et décadence d’une entreprise de traduction politique. L’« échec relatif » de la réception de la « Troisième voie » britannique dans la gauche socialiste française

Résumé : Cette communication propose de revenir sur une enquête réalisée sur la réception des idées et des discours du New Labour britannique dans la gauche socialiste française entre 1994 et 2017. Il s’agira plus spécifiquement de revenir sur les différents facteurs expliquant l’échec relatif de l’importation du « blairisme » dans ce milieu partisan, à la fois liés aux modes d’intervention des néo-travaillistes dans l’espace politico-médiatique français et propres au champ politique français en général et au Parti socialiste en particulier. L’étude de ce cas empirique sera par ailleurs l’occasion de réfléchir sur ce qu’on entend par « échec » dans l’étude de la circulation transnationale des idées et sur la manière dont les sciences sociales du politique peuvent saisir ce type d’objets.

Discutants : Fabien Carrié et Cédric Plont.

La séance aura lieu le vendredi 3 novembre 2017 de 14h à 16h, à l’ISP, Université Paris-Nanterre, salle des séminaires au rez-de-chaussée du bâtiment Max Weber.

 

 

Avis de parution: « Allons enfants de la rupture… », Télérama, 10 mai 2017

J’ai le plaisir de vous annoncer la parution d’un interview publié dans le magazine Télérama du 10 mai 2017 réalisé par Michel Abescat.

 

Illustration d'Anne Laval
 Capitalisme, Europe, partis… Allons enfants de la rupture

Dans cette campagne présidentielle qui vient de s’achever, les mots “antisystème” et “rupture” brandis par certains candidats étaient porteurs de sens bien différents, dit le politiste Thibaut Rioufreyt. Deux mots ont caractérisé cette élection présidentielle : « antisystème » et « rupture ». D’une même voix, avec force gestes, tous les candidats ou presque sont partis sabre au clair contre le « système » qu’ils se faisaient fort de bouter hors de France. S’ils étaient élus, les citoyens allaient voir ce qu’ils allaient voir, ils seraient les présidents de la « rupture ». Mais de quelle rupture ? Et pour en finir avec quel système ? Précisions avec le jeune politiste Thibaut Rioufreyt, chercheur à Sciences po Lyon.

Vous pouvez lire la suite de l’article sur le site du magazine si vous êtes abonnés à Télérama.

« Présidentielle : « Les primaires ont été une lessiveuse à sortants » », Télérama.fr, 24 avril 2017

J’ai le plaisir de vous annoncer la mise en ligne de la vidéo du débat avec Valérie Igounet et moi-même au lendemain des résultats du premier tour de l’élection présidentielle 2017.

 

Valérie Igounet, historienne et spécialiste de l’extrême droite, et Thibaut Rioufreyt , chercheur en science politique et spécialiste de la gauche, étaient dans le studio vidéo de “Télérama” pour analyser les résultats de ce premier tour de l’élection présidentielle et répondre à vos questions.

Au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle, deux France semblent s’affronter. L’une urbaine, à l’aise dans la mondialisation, optimiste quant à l’avenir. L’autre rurale, inquiète d’un monde dans lequel elle ne trouve plus sa place. Cette situation n’est-elle pas lourde de dangers ? Comment interpréter l’élimination des deux grands partis qui ont structuré, ces trente dernières années, notre vie politique ? Que signifie le rejet, par les deux candidats du second tour, du clivage traditionnel droite/gauche ? Et quelles sont les conséquences de ce basculement sur les prochaines recompositions politiques ? Valérie Igounet, historienne, spécialiste du Front national, et Thibaut Rioufreyt, chercheur en sciences politiques, ont répondu à nos questions et à celles des internautes.


Vous pouvez consulter le podcast de la vidéo en intégralité sur le site Internet de Télérama: http://www.telerama.fr/presidentielle-2017/en-direct-a-11h-quels-enseignements-tirer-de-ces-resultats-du-premier-tour,157078.php

 

« Emmanuel Macron est la queue de comète d’un social-libéralisme en déclin », Reporterre, 25 avril 2017

J’ai le plaisir de vous annoncer la parution d’un interview proposant une analyse au lendemain du premier tour des élections présidentielles pour Reporterre.

Thibaut Rioufreyt (Propos recueillis par Martin Cadoret), « Emmanuel Macron est la queue de comète d’un social-libéralisme en déclin », Reporterre. Le Quotidien de l’écologie, 25 avril 2017.

« Le premier tour de l’élection présidentielle a bousculé le système politique en place depuis des décennies. Mais que signifie le phénomène Macron ? Le clivage gauche-droite a-t-il disparu ? Le Front national va-t-il régresser ? Que va devenir La France insoumise ? Analyse et réponses. »


L’article est disponible en intégralité sur le site de Reporterre: https://reporterre.net/Emmanuel-Macron-est-la-queue-de-comete-d-un-social-liberalisme-en-declin

« L’île des candidat.e.s. Avant-dernier épisode », débat citoyen, Marseille, 4 mai 2017

J’ai le plaisir de vous annoncer l’organisation d’un débat citoyen avec quatre chercheur.e.s en science politique sur les résultats et les enjeux de la campagne présidentielle actuelle jeudi 4 mai 2017 à Marseille.

 
​ »L’île des candidat.e.s »
Avant-dernier épisode
Débat suivi d’un pot
Jeudi 4 Mai, 19h
« Solidaires 13 », 29 bd Longchamp​

Avec : Stéphanie Déchezelles (IEP d’Aix-en-Provence), Joël Gombin (Observatoire des radicalités politiques), Florence Johsua (Université Paris 10 – Nanterre), Thibaut Rioufreyt (Science Po Lyon).

Débat organisé par Le Ravi (leravi.org) Mensuel satirique en région PACA et la Librairie Transit (transit-librairie.org), librairie associative et itinérante à Marseille, dans le cadre des « RDV socios » de la librairie Transit.

https://www.facebook.com/events/1442454419161848/

Affaires, « Grand débat », petites phrases « chocs » et candidats inattendus … La séquence électorale qui se termine nous aura réservé un grand nombre de surprises, pour la plupart peu réjouissantes et qui semblent souvent voler au plus bas niveau de ce que peut être une campagne électorale. Au-delà de ce qui a régulièrement été comparé à un show télévisé ou une série façon « Game Of Thrones », quatre chercheur.e.s en sciences politiques, spécialistes de différents segments du champ partisan, animeront avec nous une discussion approfondie. Au lendemain du premier tour, nous tenterons tou.te.s ensemble d’analyser cette séquence électorale et les recompositions politiques qu’elle préfigure.

Les intervenant.e.s :

Stéphanie Déchezelles, Maîtresse de conférence à l’IEP d’Aix-en-Provence. Auteure de Voix de la rue, voie des urnes. Mouvements sociaux et partis politiques, PUR, 2011 (avec Simon Luck).
Joël Gombin, Chercheur à l’Observatoire des radicalités politiques. Auteur de Le Front National, Eyrolles, 2016.
Florence Johsua, Maîtresse de conférence à l’Université Paris X – Nanterre. Auteure de Anticapitalistes, une sociologie historique de l’engagement, La Découverte, 2015. Réalisatrice du film Nous vengerons nos pères, avec Bernard Boespflug, coproduction Public Sénat, France télévisions & Comic Strip Production, 2017, 52′. Avant-première le 5 mai, 20h30 au cinéma Les Variétés.
Thibaut Rioufreyt, Post-doctorant en science politique à Sciences Po Lyon. Auteur de Les socialistes face à la « Troisième voie » britannique. Vers un social-libéralisme à la française (1997-2015), PUG, 2016.

 

Interview sur le « vote utile », Reporterre, 18 avril 2017

J’ai le plaisir de vous annoncer la parution d’un article paru dans Reporterre. Le quotidien de l’écologie le 18 avril 2017 et pour lequel j’ai été interviewé. Cet article rédigé par Lorène Lavocat est intitulé « Pour les lecteurs de Reporterre, « voter “utile”, c’est renoncer à son choix » »

« La perspective de la victoire de Marine Le Pen à l’élection présidentielle a enclenché la dynamique du vote dit « utile, » consistant à donner son suffrage au candidat le mieux à même de battre le Front national. Ce vote « stratégique », qui participe à la perte du sens de ce que devrait être une élection, ne convainc pas les lecteurs de Reporterre. »


Vous pouvez lire l’article en intégralité sur le site Internet du quotidien: https://reporterre.net/Pour-les-lecteurs-de-Reporterre-voter-utile-c-est-renoncer-a-son-choix