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Avis de parution: Les socialistes face à la « Troisième voie » britannique. Vers un social-libéralisme à la française (1997-2015), Grenoble, PUG, 2016

J’ai l’honneur et le plaisir de vous informer de la parution de l’ouvrage tiré (d’une partie) de ma thèse, intitulé Les socialistes face à la « Troisième voie » britannique. Vers un social-libéralisme à la française (1997-2015) aux Presses universitaires de Grenoble dans la collection « Libre cours politique ». Le livre est disponible en librairie à partir du 5 décembre 2016. Vous trouverez ici le dossier comprenant présentation du livre, le communiqué de presse et la table des matières: dossier_de_presse_-socialistes_francais_2

Vous pouvez également feuiller les extraits et le commander directement depuis le site de l’éditeur : http://www.pug.fr/produit/1309/9782706126185/Les. N’hésitez pas à diffuser l’information dans vos réseaux et à tous ceux que cela pourrait intéresser.


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Résumé

Thibaut Rioufreyt retrace la relation ambiguë des socialistes français à la « Troisième voie » britannique dont Tony Blair fut le promoteur dans les années 1990-2000. S’appuyant notamment sur des entretiens avec des responsables politiques et des intellectuels, il étudie les évolutions contemporaines du socialisme français à travers ses interactions avec un homologue étranger. Il combine analyse interne des idées, textes et discours, à l’analyse externe du contexte social et politique dans lesquels ces discours sont produits, circulent, et sont reçus. L’ouvrage s’inscrit pleinement dans l’actualité : un certain nombre des enquêtés appartiennent ou ont appartenu aux gouvernements socialistes sous la présidence Hollande. Dans une période où le débat politico-médiatique en est encore à savoir si François Hollande est social-démocrate ou non, la lecture de livre permet de mieux comprendre le virage social-libéral engagé par le Parti socialiste. Il s’agit à n’en pas douter d’un ouvrage salutaire pour quiconque cherche non seulement à comprendre l’histoire contemporaine du socialisme français et européen mais aussi et surtout où il va. Une lecture indispensable avant la prochaine campagne présidentielle !

Journées d’étude « Socialisme, socialistes et l’État », Paris, Sciences Po/CHSP, 7-9 décembre 2016

J’ai le plaisir de participer en qualité de discutant aux journées d’étude « Socialisme, socialistes et État en Europe de l’Ouest XXe-XXIe siècles » co-organisées par Marc Lazar et Mathieu Fulla avec le soutien du Centre d’histoire de Sciences Po (CHSP), de la Fondation Jean-Jaurès (FJJ) et de la Foundation for European Progressive Studies (FEPS). Cet événement international aura lieu au Centre d’histoire de Sciences Po, 56 rue Jacob 75006 Paris dans la salle de conférences au rez-de-chaussée. L’inscription est obligatoire: chsp.inscriptions@gmail.com


PROGRAMME

Vous trouverez ci-dessous le programme détaillé, également téléchargeable au format PDF ici:


Introduction des journées d’études (9h-9h30)

  • Henri Nallet, message d’ouverture, Fondation Jean-Jaurès
  • Marc Lazar, (CHSP-Sciences Po) : Les enjeux de ces journées

Session 1 : Penser l’État (1ère demi-journée) (9h-13h)

Axes de recherche suggérés :

    • Quels sont les principaux théoriciens et les principales sources théoriques inspirant les socialistes dans leurs approches de l’État au XXe siècle ?
    • Quelles sont les principales inflexions dans la manière dont les socialistes pensent les différentes fonctions de l’État (sécurité intérieure et extérieure, économie, social, éducation, culture, etc.) au cours du siècle ?
    • Peut-on mettre en évidence des circulations transnationales dans les manières de penser l’État ?
    • Quel est l’impact politique de ces approches théoriques de l’État sur les doctrines, les programmes et le discours public des responsables socialistes ?

Organisation de la session :

Présidence : Alain Bergounioux (FJJ/Sciences Po)

Discutant : Emmanuel Jousse (CHSP-Sciences Po)

    • Stefan Berger (Ruhr-University, Bochum, directeur de l’Institut des mouvements sociaux – ISB): « La social-démocratie allemande du premier XXe siècle »
    • Mathieu Fulla (CHSP, Sciences Po): « Les ambiguïtés françaises : le cas de l’économie »
    • Discussion

Pause-café

Discutant : Anne-Laure Ollivier (Professeur en classes préparatoires en grandes Écoles)

    • Mark Wickham-Jones (Université d’Édimbourg): « Singularité britannique ? »
    • Lars Trägårdh (Ersta Sköndal University College): « Construire une alternative au communisme, au fascisme et au capitalisme libéral : les théoriciens du « modèle suédois » »
    • Discussion

Déjeuner (13h-14h)


Session 2 : Les socialistes et les personnels de l’État (2e demi-journée) (14h-17h30)

Axes de recherche suggérés :

    • Dans quelle mesure et selon quelles modalités les partis socialistes et sociaux-démocrates prennent-ils appui sur les personnels de l’État pour tenter de conquérir le pouvoir ?
    • Réciproquement, quelle est l’influence des personnels de l’État et des travailleurs du secteur public (ou parapublic) dans l’élaboration de la stratégie des organisations socialistes (partis, mais aussi syndicats et associations) et/ou dans l’action militante ?

Organisation de la session :

Présidence : Alain Chatriot (CHSP-Sciences Po)

Discutant : Noëlline Castagnez (Université d’Orléans)

    • Laure Machu (Université Paris Ouest-La Défense): « SFIO et personnels de l’État au temps du Front populaire »
    • Juan Francisco Fuentes (Université Complutense, Madrid): « PSOE et personnels de l’État dans les années 1920-1930 »
    • Discussion

Pause-café

Discutant : Ismaël Ferhat (Université de Picardie Jules Verne)

    • Kevin Theakston (Université de Leeds), « Les relations entre les « civil servants » et les gouvernements Attlee et Wilson ? »
    • Kjell Östberg (Université de Stockholm): « De l’apogée de l’État européen des années 1960 à la « crise » des années 1970 : évolution(s) ou involution(s) de la relation entre partis socialistes scandinaves et personnels de l’État »
    • Discussion

Dîner


Session 3 : Au pouvoir : que faire du « Léviathan » ? À propos de quelques expériences gouvernementales (3e demi-journée) (9h-13h)

Axes de recherche suggérés :

    • L’État est-il perçu par les socialistes comme un levier ou comme un obstacle pour exercer le pouvoir ?
    • Les socialistes et la réforme de l’État : vœu pieux ou réalité concrète ?
    • L’analyse d’un exemple précis de politique publique dans chacune des contributions de la session serait fort appréciable.

Organisation de la session :

Présidence : Gerd-Rainer Horn (CHSP-Sciences Po)

Discutant: Michele Di Donato (Institut Gramsci-Rome)

    • Peter Dorey (Université de Cardiff), « Le Parti travailliste britannique, les syndicats, le socialisme et l’État dans les années 1960-1970 »
    • Sebastian Voigt (Institut für Zeitgeschichte, Munich-Berlin): « Le SPD et l’État durant les années 1960-1970 »
    • Discussion

Pause-café

Discutant : Massimo Asta (Université Paris 1)

    • Kjell Östberg (Université de Stockholm) et Jenny Andersson, (CEE-CNRS, Sciences Po): « Les expériences Palme (1968-1976 ; 1982-1986) »
    • Maria Mesner (Université de Vienne): « L’expérience Kreisky (1970-1983) »
    • Discussion

Déjeuner


Session 4 : À l’heure du « tournant néo-libéral » : promouvoir (ou pas) une conception autre de la puissance publique ? (4e demi-journée) (14h-17h30)

Axes de recherche suggérés :

    • L’avènement des gouvernements Reagan et Thatcher a-t-il poussé les socialistes à repenser l’État ?
    • La question de l’État constitue-t-elle une source de tensions voire de rupture politique au sein des mouvances socialistes et social-démocrates ?
    • Peut-on parler d’une convergence des regards sur l’État entre les gauches socialistes et les droites de gouvernement depuis les années 1980 ?

Organisation de la session :

Président de séance : François Denord (CESSP-EHESS)

Discutante : Silke Mende (Université de Tübingen)

    • Gerassimos Moschonas (Université de Panteion-Athènes), et Raquel Varela (Institut d’histoire contemporaine de la Nouvelle Université de Lisbonne): « À l’heure de la transition démocratique : les socialistes méridionaux et l’État (Grèce, Portugal) »
    • Marc Lazar (CHSP-Sciences Po): « Socialistes et communistes italiens : que faire d’un État « faible » ? »
    • Discussion

Pause-café

Discutant : Thibaut Rioufreyt (Laboratoire Triangle-ENS Lyon)

    • Matthieu Tracol (Université Paris 1): « La gauche, l’État et la régulation des relations professionnelles en France (années 1970 – milieu des années 1980) »
    • Emmanuelle Avril (Université de la Sorbonne Nouvelle – Paris 3): « What’s Left of Blairism? The Labour Party’s changing conception of the State since the 1980s »


Session 5 : Au XXIe siècle : Les socialistes face au défi de l’État recomposé (5e demi-journée) (9h-13h00)

Organisation de la session :

Présidence : Gérard Grunberg (CEE-Sciences Po)

Discutant : Philippe Bezès (CSO-CNRS, Sciences Po)

    • Yohann Aucante (EHESS): « La social-démocratie au pays de l’or noir: la gauche, l’État et le pétrole en Norvège »
    • Luc Rouban (CEVIPOF-CNRS, Sciences Po): « Socialistes ouest-européens et personnels de l’État : le divorce »
    • Discussion

Pause-café

    • Intervention d’Ana Skrzypek (FEPS)
    • Daniel Cohen (ENS Ulm, Fondation Jean-Jaurès): « Quel rôle pour l’État dans la politique économique socialiste ? »
    • Discussion

Conclusion générale

  • Marc Lazar (CHSP-Sciences Po)
  • Gilles Finchelstein (FJJ)
  • Ernst Stetter (FEPS)

Conférence-débat: « De Londres à Solférino. Les impasses du social-libéralisme français », Saint-Étienne, UJM, 12 décembre 2016

J’ai le plaisir de vous annoncer l’organisation de la première des conférences-débats que j’organise à l’occasion de la sortie de mon ouvrage Les socialistes face à la « Troisième voie » britannique. Vers un social-libéralisme à la française (1997-2015), Grenoble, Presses universitaires de Grenoble (PUG), coll. « Libre cours politique », 2016. L’événement est ouvert à tous ceux que cela pourrait intéresser.


De Londres à Solférino. Les impasses du

social-libéralisme français

Thibaut Rioufreyt

Université Jean Monnet, Campus Tréfilerie, Amphi E01

12 décembre 2016, 18h-20h


Présentation

À travers l’étude des relations entre travaillistes britanniques et socialistes français et une comparaison des deux partis, l’auteur propose un diagnostic de la crise que rencontrent les socialistes français à l’heure actuelle, au premier chef desquels le Président de la République sortant. En pleine campagne des primaires de la gauche socialiste et de ses alliés et à la veille de la campagne présidentielle de 2017, il s’agit ainsi de contribuer au débat politique et citoyen à partir d’une enquête de science sociale. L’intervention sera suivie d’un débat. L’événement est public et ouvert à tous ceux intéressés par ce sujet qui connaît une actualité politique toute particulière.

Pour plus de détails, vous trouverez l’affiche de la conférence ici: affiche_conference


Informations pratiques: La conférence aura lieu dans l’Amphi E01, Campus Tréfilerie, Université Jean Monnet (UJM) de Saint-Étienne, Entrée principale: 33, rue du Onze-Novembre 42023 Saint-Étienne cedex 2.

« Un étrange échec… Comprendre la réception contrariée de la « troisième voie » britannique au sein du Parti socialiste », Séminaire du Pôle Politisation, Laboratoire Triangle, 1er décembre 2016

À l’occasion de la sortie de mon ouvrage, Les socialistes face à la « Troisième voie » britannique. Vers un social-libéralisme à la française (1997-2015), Grenoble, Presses universitaires de Grenoble (PUG), coll. « Libre cours politique », 2016, j’interviens à la prochaine séance du séminaire du Pôle politisation et participation du laboratoire Triangle qui aura lieu le jeudi 1er décembre de 14h à 16h, à l’ENS de Lyon.

 

Un étrange échec…

Comprendre la réception contrariée de la « troisième voie »

britannique au sein du Parti socialiste

 

Thibaut Rioufreyt

 

Laboratoire Triangle, ENS de Lyon, Campus Descartes, Salle R111

1er décembre 2016, 14h-16h

L’intervention sera discutée par Clément Desrumaux, Maître de conférences en science politique à l’Université Lumière Lyon 2. Le séminaire est ouvert à tout.e collègue qui le souhaiterait. N’hésitez pas également à diffuser l’information à ceux que cela pourrait intéresser.

Soutenance de thèse: Fabien Escalona, « La reconversion partisane de la social-démocratie européenne », Sciences Po Grenoble, 29 novembre 2016

Fabien Escalona soutiendra sa thèse, intitulée « La reconversion partisane de la social-démocratie européenne. Du régime social-démocrate keynésien au régime social-démocrate de marché », le mardi 29 novembre à 14h30, dans la salle Mont-Blanc (bâtiment ENSE3) sur le Domaine universitaire de Saint Martin d’Hères. La soutenance est publique. Les participants seront ensuite conviés à un pot. Merci donc d’annoncer le principal intéressé de votre présence.


Composition du jury
-Jenny Andersson. Directrice de recherche au CNRS, Sciences Po Paris (CEE).
-Jean-Michel De Waele. Professeur en sciences politiques, Université Libre de Bruxelles (rapporteur).
-Michel Hastings. Professeur des universités en science politique, Sciences Po Lille (rapporteur).
-Raul Magni-Berton. Professeur des universités en science politique, Sciences Po Grenoble (président du jury).
-Pierre Martin. Ingénieur de recherche au CNRS, HDR, Sciences Po Grenoble (Pacte) (directeur de la thèse).
-Gerassimos Moschonas. Professeur en politique comparée, Université Pantéion à Athènes.

Résumé de la thèse
La thèse porte sur « la reconversion partisane de la social-démocratie européenne ». Elle propose une explication au paradoxe apparent entre d’une part l’existence de multiples travaux décrivant la crise voire la mort du régime social-démocrate d’après-guerre, et d’autre part la conservation par cette famille de partis de son statut de grande alternative de gouvernement. La reconversion partisane est définie comme une modalité particulière de changement partisan, qui seule pouvait permettre à la social-démocratie de surmonter l’obsolescence (plus ou moins avancée) de son projet, de sa coalition électorale et de son modèle organisationnel. M’inscrivant dans la tradition de l’institutionnalisme historique, je propose une analyse macrosociologique comparée de quatre processus de reconversion, reconstitués de manière systématique au Royaume-Uni, en France, en Suède et en Allemagne. Leurs similarités et leurs différences sont ensuite expliquées à l’aide de plusieurs variables susceptibles de peser sur la substance, la forme et la temporalité des reconversions. Mon travail s’achève sur une appréciation provisoire de la mise à l’épreuve des reconversions par la grande crise économique en cours depuis 2008. Au-delà de l’éclairage nouveau qu’elle projette sur la trajectoire historique de cette famille politique, cette thèse est une contribution à la littérature sur le changement partisan, la «cartellisation» des grands partis de gouvernement, et l’adaptation de ces derniers aux mutations de la structure des clivages en Europe. Elle illustre aussi comment une approche «intégrée» des partis (sur plusieurs niveaux d’analyse) peut entrer dans un dialogue fécond avec les travaux portant sur les recompositions contemporaines de l’État moderne et du capitalisme.

Avis de parution: « Le malentendu impossible ou l’histoire d’un échec… », Savoirs en prisme, n° 5, novembre 2016

J’ai le plaisir d’annoncer la parution du n° 5 de la revue Savoirs en prisme sur « Les espaces du malentendu » auquel j’ai contribué. L’article que j’y présente, intitulé « Le malentendu impossible ou l’histoire d’un échec. La réception de la « troisième voie » britannique dans la gauche socialiste française« , interroge le rôle du malentendu dans la circulation transnationale des idées politiques.

Coordonné par Florence Dumora et Mireille Ruppli, ce numéro interdisciplinaire est par ailleurs susceptible d’intéresser tous ceux s’intéressant aux transferts culturels, à la traduction ou encore à la réception des œuvres. L’intégralité de son contenu est disponible en ligne à l’adresse URL suivante : https://savoirsenprisme.com/numeros/05-2016-les-espaces-du-malentendu/.


SOMMAIRE

Florence Dumora & Mireille Ruppli

Introduction – Les espaces du malentendu

Langue(s) : au-delà de l’écart, la communication

Jonathan Teschner

Le malentendu dans l’Essai sur l’origine des langues de Rousseau

Laurence Chamlou
La dynamique des malentendus. Une étude comparée de la poésie persane traduite en anglais

Catherine Gravet
Former les interprètes de conférences ou comment éviter le casus belli

Clef de la littérature, la dialectique de la production et de la réception

Virginie Giuliana
Platero y yo, un livre pour adultes ? Une approche d’un malentendu de réception

Léonie Ollagnier
Grivoiserie, lapsus et jeux de mots dans l’œuvre de jeunesse de Théodore de Bèze

Cécile Mauré
Écho ou les dangers de la voix dans la littérature élisabéthaine

De quelques malentendus idéologiques et de leurs résonances politiques et sociales

Thibaut Rioufreyt
Le malentendu impossible ou l’histoire d’un échec. La réception de la « troisième voie » britannique dans la gauche socialiste française

Nagdi Laude
La fabrique du malentendu dans les procès du Goulag : lecture de Le Météorologue d’Olivier Rolin

Cristina Del Biaggio
À force de mal dire, le public va forcément mal entendre ! Sur l’utilisation rhétorique des termes “afflux” et “invasion” d’exilés pour justifier la gestion en urgence de leur hébergement en Suisse

Hassiba Chaibi
La médiatisation du malentendu sur la polygamie en Algérie

Le malentendu fondateur

Brigitte Donnet-Guez
Le malentendu. Nouvelle approche psychanalytique du mythe de Caïn et Abel

Laurent Muller
Les heuristiques paradoxales du malentendu

Emmanuel Martin
Le malentendu, une indécidabilité nécessaire

Biographies des auteurs

Varia

Céline Rolland Nabuco
Esthétique du double et regard prédateur dans La Caza de Carlos Saura (1966) et The Deer Hunter de Michael Cimino (1978)

Françoise Heitz
Fenêtre sur le festival de Biarritz

Comptes rendus

Catherine Chauche
John Wylie, Paysage, manières de voir

Françoise Heitz
Loreak (2014) : Un espace inédit de « malentendu » au cinéma

Machteld Meulleman 
De l’idéologie monolingue à la doxa plurilingue : regards pluridisciplinaires, dirigé par Hervé Adami et Virginie André

Frédéric Gugelot
La politisation du religieux en modernité, dirigé par Nathalie Caron et Guillaume Marche

Rodrigo Nabuco
À ciel ouvert. Cultures politiques sur les murs de Montevideo, de Ariela Epstein

Dépôt Hal: « Les mutations de la gauche contemporaine à l’aune du concept de social-libéralisme », in Libertés et libéralismes, 2012.

J’ai le plaisir de vous informer que l’article sur le social-libéralisme que j’ai publié dans l’ouvrage collectif Libertés et libéralismes en 201 est désormais disponible gratuitement et en accès libre sur HAL-SHS à cette adresse: https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01339430


Thibaut Rioufreyt, « Les mutations de la gauche contemporaine à l’aune du concept de social-libéralisme » in  FOURNEL Jean-Louis, GUILHAUMOU Jacques & POTIER Jean-Pierre (dir.), Libertés et libéralismes. Formation et circulation des concepts, Lyon, ENS éditions, coll. « Gouvernement en question(s) », 2012, pp. 283-296.

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Résumé: Utilisé le plus souvent de manière péjorative, constituant alors la forme euphémisée et contemporaine du « social-traître », le vocable social-libéral, lorsqu’il est assumé et revendiqué, renvoie à l’idée d’une gauche moderne que l’on oppose à une gauche archaïque incapable de s’adapter au monde contemporain. Il reste ainsi largement cantonné au registre polémique dans le discours journalistique ou politique. Au-delà de ces usages connotés, nous proposons d’en faire un véritable concept scientifique, à la croisée de l’histoire des idées et de la sociologie politique. Pour ce faire, nous avons choisi de nous attarder sur le concept de liberté tel qu’il est défini dans les textes sociaux-libéraux, autour de la question des droits individuels, puis son extension, à travers la question des relations entre État, marché et société civile.


Vous pouvez également trouver le texte intégral en accès libre et gratuit sur le site Open Editions Books en cliquant sur le lien suivant ainsi que la table des matières et les contributions des autres auteurs ici.

Dépôt HAL: « Les passeurs de la « troisième voie ». Intermédiaires et médiateurs dans la circulation transnationale des idées », Critique internationale, 2013

J’ai le plaisir de vous informer que l’article que j’ai publié dans Critique internationale sur le rôle des passeurs dans la circulation transnationale des idées politiques est désormais disponible gratuitement et en accès libre sur HAL-SHS à cette adresse: https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01339455


« Les passeurs de la « troisième voie ». Intermédiaires et médiateurs dans la circulation transnationale des idées », Critique internationale, n° 59, avril-juin 2013, pp. 33-46.

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Résumé: L’enquête que nous avons réalisée sur la circulation des idées du New Labour au sein de la gauche socialiste française a permis de dégager deux résultats significatifs. D’une part, on constate l’existence de passeurs, acteurs secondaires et moins visibles qui jouent pourtant un rôle essentiel. D’autre part, l’enquête a montré combien les échanges directs entre Parti socialiste et New Labour durant cette séquence ont été très limités. Par rapport à la distribution suggérée dans les travaux existants, les « seconds rôles » s’avèrent donc plus importants que prévus et les « décors » ne sont pas ceux qui semblaient tout désignés. Sur la base de ces données empiriques, cet article se propose de repenser de manière complémentaire les concepts d’intermédiarité et de médiation afin d’appréhender tant le rôle actif de ces passeurs cosmopolites que les transformations que subissent les idées politiques lorsqu’elles circulent à l’étranger.