Archives par mot-clé : Méthodologie

Formation « Anonymisation et gestion des matériaux de la recherche », Lausanne, UNIL, 23 novembre 2018

J’anime une formation sur l’anonymisation et le plan de gestion de données de la recherche dans le cadre du programme doctoral romand en science politique qui aura lieu le 23 novembre 2018 à l’UNIL (Université de Lausanne). Ce programme, et par conséquent la formation, est ouvert à tou.te.s les doctorant.e.s des Universités CUSO (Fribourg, Genève, Lausanne, Neuchâtel, IHEID, IDHEAP, Institut Kurt Bösch) et de l’Université de Berne.


Présentation de la formation

Cet atelier de formation et d’échange vise à revenir sur les enjeux et manières de faire autour de deux des opérations pratiques de la recherche : l’anonymisation des matériaux de recherche (transcriptions et enregistrements audio ou vidéos d’entretiens, focus groups, séances d’observation, documentation émique collectée sur le terrain, etc.) et la gestion de ceux-ci. Opérations chronophages et fastidieuses, elles n’en sont pas moins deux maillons importants de l’enquête en science sociale et méritent à ce titre d’être pensées. Faut-il anonymiser les matériaux de la recherche ? Si oui, quand convient-il de leur faire ? Comment et selon quelles modalités pratiques ? Quelles sont les obligations légales en la matière ? Comment gérer les nombreux documents produits ou collectés à l’occasion d’une enquête ? Qu’est-ce qu’un plan de gestion de données ? Est-ce utile et à quoi cela sert-il ? En quoi cela sert-il l’analyse ? Voilà autant de questions qui seront abordées et discutées lors de cet atelier.


Si vous êtes doctorant.e de l’une des Universités CUSO, vous pouvez vous inscrire pour la formation sur le site du PDSPO ici: https://politique.cuso.ch/programme-les-cours/?tx_displaycontroller%5Bactivity_year%5D=2018

Fiche méthodologique n° 2: La transcription outillée en sciences sociales

Dans la précédente fiche méthodologique (n° 1), il s’agissait de donner à voir les enjeux, conseils et manières de faire concernant la transcription d’entretiens en sciences sociales. J’avais alors abordé dans une première partie les outils – logiciels et matériels – à la disposition du transcripteur pour lui faciliter le travail et réduire le temps consacré par entretien: logiciels de traitement de texte (Libre Office) et de lecture audio, pédaliers de transcription, logiciels de transcription (comme Sonal ou Transcriber), logiciels de reconnaissance vocale (Dragon, Express Scribe, Vocals) ou encore dispositions de clavier alternatives comme Dvorak ou Bépo.

Cette seconde fiche méthodologique est destinée à aller plus loin dans cette voie en se concentrant sur les logiciels de transcription audio/vidéo. Dans cette perspective, vient de paraître un article sur ce sujet dans le Bulletin of Sociological Methodology/Bulletin de Méthodologie Sociologique. La version online est d’ores et déjà disponible. La version papier sortira au sein du n° 139 en juillet 2018.

Thibaut Rioufreyt, « La transcription outillée en SHS. Un panorama des logiciels de transcription audio/vidéo« , Bulletin of Sociological Methodology/Bulletin de Méthodologie Sociologique, n° 139, Article first published online: April 24, 2018, https://doi.org/10.1177/0759106318762455.

Cet article propose d’esquisser un panorama des principaux logiciels à la disposition du transcripteur permettant de lui faciliter le travail et de garantir la qualité des transcriptions. L’objectif visé est double. Il s’agit d’une part de mettre à disposition une synthèse des outils existants (24 logiciels sont traités) et des caractéristiques techniques principales de chacun d’entre eux. Il existe en effet une offre pléthorique en la matière, au point qu’il est difficile de s’y retrouver pour l’utilisateur lambda. D’autre part, cet article ne propose pas simplement une liste d’outils mais neuf critères simples permettant de choisir le logiciel le plus adapté aux besoins de sa recherche, à son corpus et à ses compétences : rôle de la problématique et de l’objet de recherche, spécificité du terrain, plate-forme sur laquelle fonctionne l’outil, disponibilité du logiciel, mode de représentation des données, articulation des supports, format des données, outils de lecture et de traitement du son, fonctions d’analyse proposées par ces logiciels.


L’accès à l’article en ligne sur le site de l’éditeur (Sage) est payant. Toutefois il est gratuit via le SAGE Humanities and Social sciences package 2017 lequel est disponible notamment pour tous les membres de laboratoires CNRS. Par ailleurs, une version preprint gratuite devrait bientôt être mise à disposition.

 

Avis de parution: « La transcription outillée en SHS. Un panorama des logiciels de transcription audio/vidéo », BMS, n° 139, avril 2018

J’ai le plaisir de vous annoncer la parution de mon dernier article consacré aux logiciels de transcription audio/vidéo dans le Bulletin of Sociological Methodology/Bulletin de Méthodologie Sociologique. La version online est d’ores et déjà disponible. La version papier sortira au sein du n° 139 en juillet 2018.

Thibaut Rioufreyt, « La transcription outillée en SHS. Un panorama des logiciels de transcription audio/vidéo« , Bulletin of Sociological Methodology/Bulletin de Méthodologie Sociologique, n° 139, Article first published online: April 24, 2018, https://doi.org/10.1177/0759106318762455.

Abstract

This article proposes an overview of the main software available to the transcriber to facilitate its work and ensure the quality of transcripts. The goal is twofold. On the one hand, a summary of the existing tools (24 softwares are treated) and the main technical characteristics of each of them are available. There is indeed an overabundant offer in the field, to the point that it is difficult to navigate for the average user. On the other hand, this article does not simply propose a list of tools but nine simple criteria allowing to choose the software most adapted to the needs of its research, its corpus and its competences: role of the problematic and the research subject, specificity of the field, platform on which the tool works, availability of the software, mode of representation of the data, articulation of the supports, format of the data, tools of reading and treatment of the sound, functions of analysis proposed by these software.

Résumé

Cet article propose d’esquisser un panorama des principaux logiciels à la disposition du transcripteur permettant de lui faciliter le travail et de garantir la qualité des transcriptions. L’objectif visé est double. Il s’agit d’une part de mettre à disposition une synthèse des outils existants (24 logiciels sont traités) et des caractéristiques techniques principales de chacun d’entre eux. Il existe en effet une offre pléthorique en la matière, au point qu’il est difficile de s’y retrouver pour l’utilisateur lambda. D’autre part, cet article ne propose pas simplement une liste d’outils mais neuf critères simples permettant de choisir le logiciel le plus adapté aux besoins de sa recherche, à son corpus et à ses compétences : rôle de la problématique et de l’objet de recherche, spécificité du terrain, plate-forme sur laquelle fonctionne l’outil, disponibilité du logiciel, mode de représentation des données, articulation des supports, format des données, outils de lecture et de traitement du son, fonctions d’analyse proposées par ces logiciels.


L’accès à l’article en ligne sur le site de l’éditeur (Sage) est payant. Toutefois il est gratuit via le SAGE Humanities and Social sciences package 2017 lequel est disponible notamment pour tous les membres de laboratoires CNRS.

Avis de parution: « Des idées et leurs milieux… », in Vers une histoire sociale des idées politiques, Presses du Septentrion, 2017

J’ai le plaisir de vous annoncer la parution de ma dernière publication:

« Des idées et leurs milieux. Quel contexte social pour les idées politiques ? », in Chloé Gaboriaux et Arnault Skornicki (dir.), Vers une histoire sociale des idées politiques, Lille, Presses du Septentrion, coll. « Espaces politiques », 27 novembre 2017, 320 p.

Résumé :

Par définition, une idée est immatérielle ; elle a besoin d’une forme (que lui fournit tel ou tel système de signes comme le langage ou l’iconographie), d’un support (par exemple un livre imprimé), de vecteurs (des individus), de collectifs (institutions, classes, réseaux de sociabilité, champs, etc.). Nous n’avons donc pas un accès immédiat aux idées au sens où elles ne se présentent jamais à l’état pur. Elles sont enchâssées, imbriquées dans d’autres entités sans qui nous ne pourrions y avoir accès. Ces entités forment ce qu’on appelle leur contexte. Ce chapitre propose de montrer combien le terme de contexte constitue un puissant signifiant flottant source de malentendus et d’investissements théoriques, disciplinaires et méthodologiques fort différents qui constitue l’une des difficultés pour l’émergence d’une véritable histoire sociale des idées politiques.


Sommaire

Introduction

Chloé Gaboriaux & Arnault Skornicki

Première partie: Héritages

L’histoire des idées politiques entre l’ère du soupçon et l’ère du sujet : les Annales en difficulté

Alain Guéry

Les sciences sociales, Vichy et l’idée de travail : un colloque en 1941

Isabelle Gouarné

Plus qu’un miroir le long du chemin : réflexions sur la littérature, en marge de l’histoire sociale des idées politiques

Sarah Al-Matary

Le « social » dans l’histoire des idées politiques : quelques réflexions à partir du cas italien

Fausto Proietti

Deuxième partie: Quels contextes ?

1. Autour de l’oeuvre de Skinner

Idées, histoire et sciences sociales. Entretien avec Quentin Skinner

Jérémie Barthas & Arnault Skornicki

De Skinner à Weber. Contextualisme et sociologie

Arnault Skornicki

L’histoire sociale des idées politiques peut-elle s’en tenir aux intentions ? Une analyse comparée de l’histoire intellectuelle skinnérienne et de la sociologie des idées bourdieusienne

Mathieu Hauchecorne

La mise en controverse des idées politiques : vers une histoire sociale et pragmatique de la pensée politique ?
David Smadja

La mobilité intellectuelle comme problème herméneutique : vers un modèle de la pensée politique en groupe

Dina Gusejnova

2. Articuler la pluralité des contextes

Des idées et leurs milieux. Quel contexte pour les idées politiques ? Thibaut Rioufreyt

Au-delà de l’opposition entre analyse interne et externe : les approches énonciatives

Loïse Bilat

La langue comme institution sociale : pour une grammaire discursive des concepts. Entretien avec Jacques Guilhaumou

Alexandre Escudier & Chloé Gaboriaux

Troisième partie: Objets, temporalités, sources : le laboratoire démocratique

1. Impensés, rationalités, dispositifs

Historiciser les catégories d’analyse : le cas du genre à l’époque de la Révolution. De l’histoire sociale comme histoire sociologique des idées

Anne Verjus

Étudier les idées en révolution. Questions de méthode

Samuel Hayat

Lire et dire la société : de l’histoire conceptuelle du politique à l’histoire sociale des idées politiques

Chloé Gaboriaux

Itinéraire d’une socio-historienne : les sciences de gouvernement comme idées en action ? Entretien avec Martine Kaluszynski

Chloé Gaboriaux & Jérôme Tournadre

2. Vers une histoire populaire des idées politiques ?

La politique hétérogène du peuple

Déborah Cohen

À la recherche des sans-voix. Sympathisant-e-s socialistes en Oklahoma rural, 1907-1917

Marie Plassart

Avis de parution: « L’enquête et sa fin… », Enquêtes & Ancrages, novembre 2017

J’ai le plaisir de vous annoncer la parution de mon dernier article paru dans la revue de méthodologie Enquêtes & Ancrages : et disponible sur le site de la revue : http://revue-ancrages.fr/sites/revue-ancrages.fr/files/pdf/ea_rioufreyt_lenquete_et_sa_fin.pdf

 

« L’enquête et sa fin : une réanalyse comparée de deux enquêtes sur des revues partisanes », Enquêtes & Ancrages. Revue scientifique pluridisciplinaire, 2, novembre 2017 [revue en ligne].

Résumé :

Cet article se propose d’interroger la mise à l’épreuve de la réanalyse de données qualitatives, de ses conditions de possibilité, à travers la question peu abordée de l’enquête et de sa fin. D’une part, l’enquête terminée, cela signifie-t-il que le matériau est par là-même « épuisé » lui aussi ? Et si, à l’inverse, les matériaux sont plus riches que ce qu’un chercheur peut en analyser, sont-ils susceptibles d’une multitude d’analyses secondaires au point que leur étude soit proprement infinie ? D’autre part, la réanalyse n’est-elle pas un processus interminable tant elle implique un long travail de contextualisation de l’enquête et d’immersion dans les données ? Mais surtout, en posant de nouvelles questions à un matériau non prévu à cette fin, le risque n’est-il pas l’impossibilité de bénéficier d’un analogue de la saturation des données, i.e. cela même qui permet de terminer l’enquête ? Pour pouvoir répondre à ces questions, cet article se base sur la réanalyse de deux enquêtes qualitatives : la première réalisée par Frédérique Matonti sur La Nouvelle Critique, la seconde menée par Émeric Bréhier sur les revues politiques de la gauche non communiste.

 

Journées annuelles du réseau Mate-SHS, Université de Rouen, 13-14 novembre 2017

Les 13 et 14 novembre 2017, le réseau Mate-shs (Réseau Méthodes Analyses Terrains Enquêtes en SHS) organise ses 4èmes journées annuelles à l’Université de Rouen Normandie.

À cette occasion, les organisateurs du réseau MATE-SHS m’ont fait l’honneur de m’inviter pour intervenir comme conférencier. J’ouvrirai donc la demi-journée consacrée à l’analyse de données qualitatives avec une communication intitulée « Documenter l’analyse des données qualitatives: usages et enjeux ».

Résumé: Parler de la documentation des différentes étapes de la chaîne interprétative par laquelle on passe des matériaux à des résultats, des hypothèses aux thèses, c’est ouvrir la boîte noire de l’analyse. Dans cette perspective, cette communication se propose de revenir sur les enjeux de la documentation analytique en recherche qualitative. Pourquoi s’engager dans un tel travail dont il faut dire le caractère chronophage ? Quelles informations, quelles traces convient-il de garder ? À l’inverse, quand doit-on s’arrêter avant de succomber à la codomanie ? Il s’agira de traiter ces questions en donnant à voir quelques manières de faire et exemples tirés d’enquêtes empiriques réalisées par l’intervenant.

Vous pourrez trouver le programme complet des interventions ainsi que les informations pratiques pour s’inscrire et participer à ces journées ici: http://mate-shs.cnrs.fr/?JA2017&lang=fr

 

Mise en ligne du catalogue des données de la recherche Cat OPIDoR

Un nouveau service en ligne de l’Inist (Institut de l’Information Scientifique et Technique) du CNRS vient d’être créé; il s’agit d’un catalogue décrivant les services dédiés à la gestion des données de recherche en France, baptisé Cat OPIDoR (Catalogue pour une optimisation du partage et de l’interopérabilité des données de recherche). Il vous permet d’identifier le ou les service(s) dont vous avez besoin dans le cadre de votre projet de recherche.

Ce wiki collaboratif mis à disposition de la communauté scientifique est ouvert à tous et actualisée par ses utilisateurs. Il s’appuie sur la solution open source MediaWiki, développée par Wikimedia Foundation. Les chercheurs, enseignants-chercheurs et ingénieurs peuvent contribuer à l’alimentation de Cat OPIDoR, en signalant les services qu’ils fournissent ou qu’ils utilisent.

pour les chercheurs: un annuaire pour identifier les services utiles à la réalisation de vos workflow de recherche; pour les personnels d'appui à la recherche:un mémo des services pour guider les chercheurs; pour les fournisseurs de services:une vitrine et un accès vers vos services; pour les décideurs et financeurs de la recherche: un paysage dynamique des infrastructures nationales.

Pour plus d’informations sur ce nouveau service, consultez directement le wiki: https://cat.opidor.fr/index.php/Cat_OPIDoR,_wiki_des_services_d%C3%A9di%C3%A9s_aux_donn%C3%A9es_de_la_recherche

 

Avis de parution: « La réanalyse au service de l’histoire sociale des idées politiques », Recherches qualitatives, 2017

J’ai le plaisir de vous annoncer la publication de mon dernier article « La réanalyse au service de l’histoire sociale des idées politiques. Retour d’enquête sur deux revues de parti : La Revue socialiste et La Nouvelle Critique » paru dans la revue québecoise Recherches qualitatives en juin 2017. Fruit d’une enquête menée dans le cadre de l’ANR réAnalyse, cet article s’insère dans le numéro hors-série n° 21 « La réanalyse des enquêtes qualitatives à l’épreuve de l’expérimentation » coordonné par Sophie Duchesne. Vous y trouverez ainsi les restitutions d’expériences de réanalyse menées par des collègues sur différentes enquêtes, terrains et objets et selon différentes approches méthodologiques et techniques.

 

Résumé

Cet article interroge les apports de la réanalyse à l’histoire sociale des idées politiques en montrant ce que la réanalyse des entretiens réalisés respectivement par Émeric Bréhier et Frédérique Matonti apporte à l’étude des revues intellectuelles en milieu partisan. En tant que réutilisation de données d’autres chercheurs, elle permet d’une part de compléter les archives écrites par les sources orales et, d’autre part, de donner un accès – indirect mais réel – à des terrains inaccessibles ou disparus. En tant que nouvelle analyse cette fois, elle permet d’interroger les mêmes matériaux à partir de nouvelles questions de recherche, d’exploiter des sources orales peu, voire jamais utilisées ou encore de prendre en compte l’effet enquêteur dans le contexte de l’enquête.


L’article est téléchargeable en intégralité et gratuitement sur le site Internet de la revue Recherches qualitativeshttp://www.recherche-qualitative.qc.ca/documents/files/revue/hors_serie/HS-21/rq-hs21-t-rioufreyt.pdf Il en est de même de l’ensemble du numéro ici: http://www.recherche-qualitative.qc.ca/revue/les-collections/hors-serie-les-actes/

Intervention « Rendez-vous socio », Marseille, Librairie Transit, 8 février 2017, 19h

À l’occasion de la sortie de mon ouvrage Les socialistes face à la « Troisième voie » britannique. Vers un social-libéralisme à la  française (1997-2015) aux Presses universitaires de Grenoble, une conférence intitulée « Enquêter dans un parti qui s’intéresse peu aux idées. La réception du blairisme au sein du PS » est organisée mercredi 8 février 2017 dans le cadre des « Rendez-vous socio » de la Librairie Transit (Marseille).

 

Les « Rendez-vous socio » de Transit est un séminaire public de diffusion de la culture scientifique : « Afin de faire découvrir notre fond largement composé de sciences sociales critiques, nous avons souhaité depuis un an organiser nos « Rendez-vous socio ». Depuis les déclarations de Manuel Valls et de Malek Boutih contre la sociologie, accusée de diffuser une « culture de l’excuse », la discipline se réinterroge sur sa relation aux pouvoirs, aux citoyens d’ici et d’ailleurs, aux mondes militants. Ces « rendez-vous socio », initiés en réponse à ces attaques, sont une occasion pour des chercheur.e.s en sociologie ou dans des disciplines voisines (sciences politiques, histoire, anthropologie…) de présenter leurs travaux, la « boîte noire » de leur recherche et leur discipline. »

La conférence commencera à 19 h et aura lieu à la librairie Transit, 45 boulevard de la Libération, 13001, Marseille. Pour plus d’infos, voir la page Facebook de la librairie: https://www.facebook.com/transit.librairie/?ref=page_internal L’événement est bien évidemment ouvert à tous celles et ceux que cela pourrait intéresser.

 

Intervention au séminaire Étudier les partis politiques, Paris 1, CESSP, 25 janvier 2017

À l’occasion de la sortie de mon ouvrage Les socialistes face à la « Troisième voie » britannique. Vers un social-libéralisme à la  française (1997-2015) aux Presses universitaires de Grenoble, j’interviens le mercredi 25 janvier pour le présenter au Séminaire Étudier les Partis Politiques (EPP) CESSP – Université Paris 1 Panthéon Sorbonne.

 

Dans cette présentation, je reviendrai dans un premier temps sur certains des principaux résultats de l’enquête. Il s’agira ainsi d’expliquer la réception contrariée du néo-travaillisme au sein du milieu socialiste en mettant au jour les contraintes politiques structurelles qui pèsent sur les prises de position socialiste: structuration idéologique. La seconde partie sera davantage méthodologique et portera plus spécifiquement sur les apports de l’analyse cotextuelle à l’étude des idées en milieu partisan: constitution du corpus, analyse du discours, utilisation de CAQDAS, etc.


La séance aura lieu  Mercredi 25 janvier (de 18h à 20h) à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 14, Rue Cujas, Salle du CESSP-CRPS (H604). Vous trouverez ci-joint le plan d’accès à la salle: Accès salle CRPS