Archives de catégorie : Actualités

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Cette rubrique « Actualités » recense toutes les informations en lien avec mes activités:
  • actualité scientifique: événements que j’organise, auxquels je participe (colloques, séminaires, conférences, formations, etc.)
  • actualité éditoriale: sortie en librairie, publication d’articles, dépôt en ligne sur la banque de dépôt HAL-SHS, etc.
  • actualité du site: publication de guides méthodologiques, de fiches techniques ou de tutoriels pédagogiques
L’actualité en lien avec des publications ou des événements qui ne me concernent pas directement mais qui me paraissent intéressants est également disponible dans cette rubrique.

Amin Allal et Nicolas Bué (dir.), (In)disciplines partisanes. Comment les partis politiques tiennent leurs militants, Presses Universitaires du Septentrion, 2016

Vient de paraître un ouvrage collectif co-dirigé par Amin Allal et Nicolas Bué intitulé (In)disciplines partisanes. Comment les partis politiques tiennent leurs militants aux Presses Universitaires du Septentrion dans la collection « Espaces politiques », 286 p.

(In)disciplines partisanes

Résumé

Les débats autour des frondeurs du PS ou l’exclusion de J.-M. Le Pen du FN montrent que l’indiscipline partisane est aujourd’hui fréquemment mise au cœur de l’actualité politique. Exemplaires, ces cas rappellent que les partis politiques ne sont pas seulement des organisations auxquelles on adhère, mais aussi des institutions qui requièrent certaines attitudes de leurs membres, leur enjoignent une discipline et peuvent, le cas échéant, les sanctionner. Bien qu’abordées dès les premiers travaux sur les partis politiques, l’(in)discipline et les multiples voies qu’elle emprunte restent mal connues. Cet ouvrage analyse (in)disciplines et sanctions ordinaires, statutaires ou plus diffuses, comme des entrées pour questionner le lien partisan. Pluridisciplinaire et comparatiste, il comble une lacune dans l’étude des phénomènes partisans et propose des clefs de compréhension de questions d’actualité récurrentes.


SOMMAIRE

Section introductive

« Les partis se tiennent par leurs noyaux durs » ? Jalons pour une analyse du lien partisan

Amin Allal, Nicolas Bué

Balises disciplinaires

Une sociologie du lien partisan : la discipline entre dispositions, dispositifs et contextes

(In)disciplines et sanctions partisanes au regard de l’histoire française

Marc Ortolani

La discipline partisane, une question d’acuité contemporaine

Une question à l’histoire ancienne

Partie I : Intégrer l’ordre partisan : socialisation et incorporation de la discipline

(Dés)ordres partisans : le Front des forces socialistes à l’épreuve des élections législatives de 2012 (Algérie)

Layla Baamara

Une institution d’apparence homogène. Comment se construit et se maintient la discipline partisane ?
L’homogénéité mise à mal : déviances et rappels à l’ordre

Cultures militantes et grammaires disciplinaires. Les mouvements de jeunesse néofascistes en Italie dans les années 2000

Stéphanie Dechézelles

La cité domestique des groupes de jeunesse à Alleanza Nazionale

Des règles par procuration ou projection

L’ordre discipliné des trajectoires militantes juvéniles

Des trajectoires réglées d’outsiders, à l’exercice du pouvoir

Partie II : Négocier l’ordre partisan : contingence et casuistique des règles

Le parti socialiste SFIO face à l’indiscipline de ses élus locaux dans l’entre-deux-guerres : entre dogmatisme et pragmatisme

Aude Chamouard

La SFIO dans l’entre-deux-guerres et la formalisation des règles communes

Vers un parti d’élus ?

La campagne électorale, temps d’indiscipline

Un contrôle des élus variables selon les fédérations

Le traitement des indisciplines dans une fédération militante : l’exemple de Puteaux en 1928-1929

Conclusion : le choc de deux cultures politiques

Force de la règle et règle du plus fort : les investitures aux élections législatives françaises ou la contingence des prescriptions partisanes

Clément Desrumaux

Force de la règle : construction et mobilisation des normes partisanes

La règle du plus fort : indiscipline et inconstance des sanctions partisanes

Partie III : Mobiliser l’ordre partisan : mises en indiscipline et luttes internes

Concurrence et mise en indiscipline : destins de militants déviants à l’UMP

Anne-Sophie Petitfils

Destins pluriels de déviants

Les procès de mise en indiscipline et d’imposition de normes militantes

Des chances inégales de sanction

L’union est un combat… contre soi. Les redéfinitions de la discipline partisane dans les partis en coalition (Calais 1971-2008)

Nicolas Bué

La mise en indiscipline en contexte : une adaptation à la situation d’alliance

L’attitude dans l’alliance au cœur des accusations d’indiscipline

La mise en indiscipline, entre lutte de factions et « technologie de rééducation des habitus militants »

« Le parti doit rester aux mains des paysans ! » Définir et sanctionner l’indiscipline au sein du Mouvement vers le socialisme de Bolivie (1995-2010)

Hervé Do Alto

D’une structure partisane souple à l’émergence d’un « besoin de discipline » (1995-2004)

Définir et sanctionner l’« indiscipline » au sein du parti (2004-2010)

Partie IV : Éprouver l’ordre partisan : conjonctures critiques et redéfinition des règles

Contre l’avant-gardisme et l’opportunisme : l’(in)discipline partisane communiste dans le contexte de l’après

Vanessa Codaccioni

L’opposition interne : l’entrisme trotskiste et le « travail fractionnel »

Faire rester les intellectuels au Parti : les blâmes et les exclusions temporaires

Les justifications communistes au « besoin de discipline »

Contenir sans tenir. Disciplines et indisciplines dans un parti hégémonique. Le cas du Congrès populaire général au Yémen (2008-2011)

Marine Poirier

Les ressorts de l’(in)discipline dans une organisation hégémonique

La redéfinition du régime disciplinaire en conjoncture de crise

L’épreuve du feu. Quand les militants sont des combattants : discipline et sanctions partisanes au sein des volontaires communistes français des Brigades internationales (1936-1939)
Édouard Sill

Le Parti communiste dans les Brigades internationales

La discipline militaire, un outil pour la modélisation d’un nouvel ethos militant
L’individu et la sanction : réactions, recours et conséquences

(In)disciplines partisanes et légitimation. Retour sur les relations entre individus et institutions
Olivier Grojean

Disciplines et indisciplines dans les partis politiques

Modalités et contextes de la disciplinarisation partisane

Façonnage institutionnel et diversité des usages de la coercition : l’indiscipline comme acte d’attribution
Légitimation et ressources : la discipline et l’indiscipline partisanes comme pratiques

Présentation des auteurs

Remerciements


Vous trouverez plus d’informations sur le site de l’éditeur à cette adresse: http://www.septentrion.com/fr/livre/?GCOI=27574100841720

AAC: Colloque « Communisme », Université de Rennes 1, 30, 30 mai et 1er juin 2017

Vous trouverez ci-dessous un appel à communications pour le colloque « Communisme » qui se déroulera à l’université de Rennes 1 les 30, 31 mai et le 1e juin 2017. Vous pouvez également le télécharger en format PDF ici: AAC_colloque_communisme


APPEL À COMMUNICATIONS: COLLOQUE « COMMUNISME »

UNIVERSITÉ DE RENNES 1

30, 31 MAI ET 1er JUIN 2017


ARGUMENTAIRE

Après une éclipse relativement longue, le communisme fait à nouveau l’objet d’une attention théorique propre qui permet de ne plus le réduire à une curiosité historique ou à une monstruosité politique. C’est à l’occasion de la crise économique de 2008, qu’a eu lieu ce regain d’intérêt qui s’est traduit par de nombreux colloques et publications d’importance, tels que les rencontres internationales organisées par A. Badiou et S. Zizek entre 2009 et 2011, le 48e numéro d’Actuel Marx consacré à renouveau du communisme et Commun, l’ouvrage de P. Dardot et C. Laval. Ces diverses initiatives ont su réimposer au cœur du débat théorique un concept de communisme qui trop longtemps, au mépris de toute probité intellectuelle, a été enfermé dans la problématique du totalitarisme qui prétendait jusque là en épuiser le sens (Traverso, 2001).

Pourquoi s’intéresser aujourd’hui au communisme ? À l’heure où l’ordre capitaliste semble s’enraciner plus profondément que jamais, nous pensons que ce qui a motivé toutes ces entreprises que nous entendons prolonger est la conviction, pleinement (ré)assumée depuis 2008, que s’il convient de réinvestir l’idée de communisme, c’est « dans la mesure où le vocable ‘‘démocratie’’ ne peut […] nommer d’une part une rupture avec le monde du capital suffisamment conséquente pour qu’elle soit irréversible, d’autre part une affirmation de ce que peuvent être les relations entre les êtres qui ne se réduise pas à l’amélioration de leur sort actuel. L’affirmation d’un horizon qui correspondrait à une perception claire de ce que serait un monde désencombré du règne du capital » (Aspe, 2014).

Il nous semble que les précédents travaux doivent être prolongés par une réflexion historique sur le communisme dans la mesure où le mot est aujourd’hui chargé de la lourde mémoire du XXe siècle : les trajectoires et errances des divers pays « communistes » épuisent-elles le sens du communisme, comme l’ont affirmé les critiques antitotalitaires, ou bien l’idée excède-t-elle sa traduction effective dans des formes qui l’ont trahie ? Mais peut-être faut-il s’affranchir de cette alternative qui doit trop aux termes d’un débat imposé par les contempteurs de l’histoire du communisme. Ne peut-on alors considérer que des pans entiers de ces trajectoires ont été authentiquement positifs et que leur mémoire mérite d’être réactivée aujourd’hui pour mieux apprécier à la fois ce qu’a été, ce qu’est et ce que peut être le communisme ? Il faudrait alors non seulement opérer un retour critique sans concession sur un passé sombre tout en se permettant de considérer que les expériences soviétiques, chinoises, yougoslaves, etc. ont pu être le lieu d’authentiques formes, bien que trop marginales et vite éliminées, de liberté et d’égalité. Par ailleurs, si l’on consent à élargir le terme de communisme au-delà des seuls États qui en ont revendiqué le nom, ne peut-on reconnaître, dans certaines des conquêtes et héritages du mouvement ouvrier occidental, les noyaux actuellement encore effectifs, bien que menacés, d’un communisme futur, comme le pense B. Friot par exemple au sujet de la sécurité sociale française ?

Le débat pourrait ainsi s’ouvrir sur la question, peu explorée dans les précédents travaux, de la forme d’organisation économique et sociale que pourrait revêtir le communisme. C’est sans doute dans ce domaine que le poids du contexte politique, social et institutionnel a pesé le plus fort. Les études sur cette question, alors même qu’elles constituaient un champ entier de recherches (Lavigne, 1978), ont totalement disparu du monde universitaire,contribuant à naturaliser l’économie de marché et à frapper d’inintelligibilité les expériences passées ainsi que de potentielles alternatives. Là encore, il s’agit donc de faire la démonstration de la consistance du projet communiste, tout en tirant les leçons des dynamiques de bureaucratisation, inévitables lorsque l’on refuse de poser la question politique des instance institutionnelles de la planification. Quoique par des voies diverses, la plupart des travaux prospectifs retrouvent ces interrogations. Si la proposition du salaire par B. Friot a quelque succès et mérite d’être examinée, le débat s’est également porté sur la question des communs, ces derniers ne pouvant être réduits à la propriété étatique (Dardot et Laval, 2014 ; Negri et Hardt, 2014). Il serait bon également de revenir sur l’un des points aveugles de ces travaux, à savoir la question des modalités non pas simplement de la répartition des biens mais également de la division du travail et de l’organisation de la production, notamment dans un univers économique de plus en plus mondialisé.

Cependant, pour que le communisme ait une signification répondant aux enjeux actuels, il ne peut plus être pensé dans les mêmes termes qu’autrefois. Avec le marxisme, qui en marqua durablement la signification, il avait pris une coloration essentiellement économique : très schématiquement, il se définissait comme appropriation collective des moyens de production, partage égal des richesses et du travail. Le communisme se comprenait alors avant tout comme l’issue du conflit qui oppose capital et travail. Le sujet de l’histoire se laissait ainsi ramener à la figure ouvrière. Or, la période actuelle se caractérise par une démultiplication et une fragmentation des fronts de luttes (féminismes, décolonialismes, etc.) et des sujets des luttes (femmes, LGBT, racisés, etc.) concomitantes de la mise à jour de sources multiples d’assujettissement liées, mais irréductibles à l’exploitation capitaliste : le patriarcat, le (néo)colonialisme, la question LGBT, ainsi que les inégalités environnementales et le désastre écologique. Le communisme peut-il, dans ces conditions, conserver le même sens ? Doit-il être encore adossé, en dernière analyse, à une critique de l’économie politique, ou bien doit-on relativiser la priorité de celle-ci ? La tentation principale serait de vouloir subsumer toutes les luttes sous le communisme comme Idéal global ou d’affirmer la nécessité d’une doctrine unifiée comme le fut autrefois le marxisme, mais ne serait-ce pas au prix d’un universalisme abstrait et d’une unité factice qui en minerait la cohérence et par là les promesses ? Bref, la question est de savoir qui peut être communiste aujourd’hui, s’il y un ou des communismes et, dans ce dernier cas, comment les articuler sans subordination fonctionnelle à une dernière instance de quelque ordre que ce soit.

Peut-être une piste pourrait-elle être de suivre l’idée d’une culture communiste partagée ? Ne faudrait-il pas, sur ce point, suivre les indications gramsciennes et travailler à penser les conditions de constitution d’éléments symboliques capables de mobiliser et d’unir le champ fragmenté des luttes ? Mais ceci pose immédiatement le problème du statut des productions culturelles en régime capitalo-démocratique : comment des productions culturelles réduites à de pures marchandises peuvent-elles encore seulement receler des potentiels d’émancipation individuelle et collective ? Comment le domaine de la production culturelle, qui se caractérise par une consensualisation profonde (Brossat, 2008), pourrait-il donner lieu à des créations non seulement susceptibles de subvertir l’ordre établi mais aussi se montrer à même de tisser quelque chose comme une forme de vie collective ? D’autre part, se pose également la question de l’héritage du patrimoine culturel de la société bourgeoise et du rapport politique aux avant-gardes (Palmier, 1975) qui ont voulu être, au XXe siècle et jusqu’à aujourd’hui, pour certaines, les annonciatrices du monde nouveau alors même qu’elles reposaient très souvent sur les franges marginales de la société bourgeoise, très éloignées du sujet traditionnel de la politique communiste, le prolétariat.

Il faut également aborder l’inévitable problème pratique de la stratégie et des modes d’organisation de la politique qui a, depuis toujours, animé la tradition communiste. Si le modèle léniniste du parti mobilisant de l’extérieur la classe ouvrière a pu être tenu poursupérieur au « spontanéisme » anarchiste, la dynamique bureaucratique des Partis-États a bien évidemment remis en cause cette idée. Par ailleurs, le phénomène plus général de longue désaffection de la politique partisane et parlementaire qui atteint les partis et la « politique » professionnelle en Occident, malgré des sursauts contemporains (Angleterre, États-Unis, etc.) rend problématique le recours exclusif à cette forme d’organisation. Les divers « mouvements des places », des Indignados de 2011 à Nuit Debout en 2016, ont privilégié la pure horizontalité et un consensualisme poussé, mais ont vite abouti à une incapacité d’agir. Se pose également la question de la violence. Si elle était expressément revendiquée comme moyen nécessaire par les révolutionnaires classiques, la pacification factice du monde contemporain frappe de scandale ne serait-ce que le fait d’énoncer la nécessité de la violence politique, alors même que cette dernière se manifeste au quotidien malgré tous les efforts réalisés en vue de la masquer. La dimension de rupture portée par le projet communiste le rend inséparable d’une certaine forme de violence, non qu’il s’agisse d’introduire du conflit là où régnerait un ordre démocratique apaisé, mais au contraire d’opposer à une violence structurelle et perpétuelle la lutte ponctuelle et consciente.

Ces nombreux problèmes appellent enfin une exploration de la notion de communisme à un niveau philosophique plus fondamental. Deux questions liées nous semblent importantes à cet égard, celle du mode de subjectivation charrié par l’agir communiste et celle de la nature de la communauté qu’il engage. La première est celle de la politique communiste. Traditionnellement, l’agir communiste a été associé à l’activité révolutionnaire destinée à précipiter la chute du capitalisme pour faire advenir une société d’associés libres et égaux. Doit-on considérer que le communisme est une antipolitique qui fantasmerait une impossible fin du politique dans une société sans divisions (Lefort) ? Mais ne doit-on pas en réalité retourner l’objection contre la démocratie libérale qu’affectionnent tant les critiques du totalitarisme ? N’a-t-elle pas fonctionné comme un dispositif de pacification des masses par la réduction du politique à une logique de la discussion et du consensus all inclusive, niant par là les asymétries sociales ? N’est-on pas alors fondé à considérer que c’est le communisme qui porte en lui, bien plus que la démocratie, une conflictualité radicale ? En ce sens, il ne relèverait en rien d’un état final, mais d’un mouvement infini de lutte « pour que la société [soit] réorganisée de fond en comble » (Engels). Se pose alors le problème de ce que doit réaliser le communisme s’il est compris comme un mouvement conflictuel sans fin. La seconde question est de portée anthropologique : il s’agit de savoir quel sujet individuel et collectif porte la politique communiste, qui participe au lien communautaire qu’elle tisse. Par exemple, à l’heure du Capitalocène (Jason, W. Moore, 2015), il semble difficile de limiter la communauté politique au seul être humain : l’exploitation combinée de l’homme et de son milieu et les catastrophes qu’elle génère ont eu pour effet de révéler que la nature et la Terre ne sont pas une extériorité inerte et manipulable à souhait, mais un ensemble de milieux vivants et singuliers avec lesquels nous sommes dans un rapport de co-constitution et dont le destin est donc intrinsèquement lié au nôtre. Plus généralement, c’est l’anthropologie libérale qui est à revoir, dans laquelle l’individu isolé et évanescent se rapporte à tout ce qui lui fait face sous la modalité d’une propriété potentielle (ainsi des différentes parties de son propre corps dans les évolutions les plus récentes).

Ces multiples questions – qui ne sauraient épuiser le sujet – obéissent à un souci commun : la réflexion que nous voulons engager sur le communisme ne peut se limiter, comme l’a trop souvent fait la pensée critique de ces dernières années, à une déploration des dérives du monde. Elle doit bien plutôt penser le communisme positivement, prioritairement sous l’angle de ce qu’il peut être.Seront privilégiées les propositions de communication qui aborderont les perspectives suivantes :

– Un axe historique, revenant par exemple sur les trajectoires et les errances des
communismes « réels » du XXème siècle.

– Un axe intersectionnel, s’interrogeant sur les relations du communisme au féminisme, à
l’écologie, à la postcolonialité, etc.

– Un axe économique et social, s’interrogeant sur la possibilité et la validité du communisme
comme mode de répartition des ressources, et sur sa mise en œuvre concrète.

– Un axe philosophique, où il pourra être question du concept de communisme, de sa
signification politique et anthropologique.

– Un axe culturel, mettant en jeu l’impact du communisme sur la production artistique ou
scientifique, sur les modes de vie, etc.

– Un axe stratégique, ouvrant la discussion sur les voies empruntées par les acteurs du
communisme et les organisations qui en portent le projet.


BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE

BADIOU, A., L’hypothèse communiste, Lignes, 2009.

BADIOU, A. & ZIZEK, S., L’idée de communisme, vol. 1 & 2, Lignes, 2010.

BALIBAR, E. « Remarques de circonstance sur le communisme », Actuel Marx, 2010/2 (n° 48), p. 33-45.
COLLECTIF POUR L’INTERVENTION, Communisme : un manifeste, Nous, 2012.

DARDOT, P. et LAVAL, C., Commun. Essai sur la révolution au XXIe siècle, La Découverte, 2014.
ENGELS, F. & MARX, K., Manifeste du parti communiste.

FRIOT, B., Émanciper le travail, La Dispute, 2015.

HARDT, M. & NEGRI, T., Commonwealth, Folio-Gallimard, 2014.

LAVIGNE M. (sous la direction de), Économie politique de la planification en système
socialiste
, Economica, 1978.

MARTELLI, R., Communistes, La Ville Brûle, 2009.

MARTELLI R., Pour en finir avec le totalitarisme, La Ville Brûle, 2012.

MOORE, Jason W., Capitalism in the Web of Life, Verso, 2015.

MOUFFE, C., « Communisme ou démocratie radicale ? », Actuel Marx, 2010/2 (n° 48), p. 83-88.
PALMIER, J.-M., Lénine, l’art et la révolution, Payot, 1975.

RANCIÈRE, J., « Communistes sans communisme ? », in BADIOU, A. & ZIZEK, S., L’idée de communisme, vol. 1, Lignes, 2010.

TRAVERSO, E. (dir.), « De l’anticommunisme, l’histoire du XXe siècle relue par Nolte, Furet et Courtois », L’homme et la société, L’Harmattan, 2001/2 n° 140-141, p. 169-174.

Les propositions d’interventions (3000 signes maximum) sont à envoyer avant le 12 février 2017 à l’adresse suivante : colloque_communisme@vindicte.com Les réponses seront notifiées au plus tard le 12 mars 2017.

COMITÉ D’ORGANISATION

Antoine CHOPOT (Doctorant, Université de Rennes 1) : antoine.chopot@yahoo.fr

Guillaume FONDU (Doctorant, Université de Rennes 1) : guillaume.fondu@yahoo.fr

Ali KEBIR (Doctorant, Université de Rennes 1) : ali.k@mailoo.org

Gabriel MAHÉO (Docteur, chercheur associé Université de Rennes 1) : gabmaheo@yahoo.fr

Luca PALTRINIERI (MCF, Université de Rennes 1) : l.platrinieri@gmail.com

Colloque « Le malheur militant », Lille, 12-13 décembre 2016.

Pour information, le colloque « Le malheur militant » co-organisé par Olivier Fillieule, Catherine Leclercq et Rémi Lefebvre, se tiendra à Lille les 12 et 13 décembre 2016.


Colloque international Ceraps/Crapul/Gresco
« Le malheur militant »
Lille, 12-13 décembre 2016

 


Lieu : Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales, Salle du Conseil Guy Debeyre – 1, place Déliot, Lille

Comité d’organisation : Olivier Fillieule (CRAPUL-IEPHI, Université de Lausanne), Catherine Leclercq (GRESCO, Université de Poitiers), Rémi Lefebvre (CERAPS, Université Lille 2)

Comité scientifique : Philip Balsiger (Institut de sociologie, Université de Neuchâtel), Stéphane Beaud (ISP, Université Paris Ouest Nanterre), Olivier Fillieule (CRAPUL-IEPHI, Université de Lausanne), Catherine Leclercq (GRESCO, Université de Poitiers), Rémi Lefebvre (CERAPS, Université Lille 2), Nicolas Mariot (CESSP-CNRS), Julian Mischi (CESAER-INRA), Julie Pagis (CERAPS-CNRS), Bernard Pudal (CRESPPA-CSU), Frédéric Sawicki (CESSP, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)

 


PROGRAMME DÉTAILLÉ

Lundi 12 décembre 2016

9h : Accueil

9h30-10h : Introduction par Catherine Leclercq (GRESCO, Université de Poitiers) et Rémi Lefebvre (CERAPS, Université Lille 2)

10h-13h : Session 1. Comprendre la déprise. Les conditions sociales de la non-félicité militante. Discutant : Stéphane Beaud (ISP, Université Paris Ouest Nanterre)

  • Manuel Cervera-Marzal (CESPRA, EHESS) : Podemos, un militantisme tiraillé ? Sociologie d’un mal-être et de ses stratégies d’apaisement

  • Walter Nique Franz (CESSP, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) : Le militantisme désenchanté. Les logiques sociales du désajustement entre expectatives militantes et pratiques organisationnelles dans un parti émergent

11h15-11h30 : pause 

  • Joseph Hivert (CRAPUL-IEPHI, Université de Lausanne ; Université de Mulhouse) : La genèse sociale d’un rapport malheureux au militantisme : le cas des enfants de détenus politiques au Maroc

  • Pierre Rouxel (CRAPE-Arènes, Université Rennes 1) : S’investir dans l’interpro’, entre engagements renouvelés et espoirs déçus. Le cas de militants d’une UL CGT en Bretagne

14h30-17h30 : Session 2. Tenir sans plaisir ? Ressources et modalités d’adaptation au malheur militant. Discutant : Bernard Pudal (CRESPPA-CSU)

  • Julie Pagis et Karel Yon (CERAPS, Université Lille 2) : Le désarroi militant au travail : regards croisés d’établis et de syndicalistes

  • Clémentine Comer (CRAPE-Arènes, Université Rennes 1) et Bleuwenn Lechaux (CRAPE-Arènes, Université Rennes 2) : (Fortune et) infortune de la femme engagée. Le malaise des militantes dans les organisations de la gauche radicale des années 1970

15h45-16h : pause

  • Inès Marie : Les logiques sociales d’adaptation au parti chez les cadres d’un parti politique français

  • Karine Lamarche (CENS, Université de Nantes) : L’exit par l’exil ? Penser le lien entre désengagement et émigration : le cas des militant.e.s israélien.ne.s contre l’occupation

Mardi 13 décembre 2016

9h30 : Accueil

10h-13h : Session 3. Comment remobiliser ? La gestion institutionnelle du désarroi. Discutant :  Frédéric Sawicki (CESSP, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)

  • Nicolas Simonpoli (ISP, Université Paris Ouest Nanterre) : Condamné à rester ? Le désarroi d’un permanent cégétiste en reconversion professionnelle

  • Kevin Vacher (CRESPPA-CSU, Université Paris 8) : Deuils politiques et politiques du deuil. Criminalités organisées, mobilisations sociales et engagements (in)attendus

11h15-11h30 : pause

  • Yann Raison du Cleuziou (Centre Emile Durkheim, Université de Bordeaux): Entre mystique et sollicitude : les répertoires de gouvernement des prêtres éprouvés par la « tentation »  (années 1940-1970)

  • Fabien Carrié (ISP, Université Paris Ouest Nanterre) : Politiser le désarroi militant : histoire sociale des concepts et labels de « végéphobie » et de « veggie pride » dans le mouvement animaliste français

14h30-17h : Session 4. Objectiver la souffrance. Outils scientifiques et transferts disciplinaires. Discutante : Mathilde Pette (CRESEM, Université de Perpignan)

  • Nicolas Azam (CESSP, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) : Des communistes français au parlement européen. La gestion incertaine de l’éloignement et de la pluri-appartenance institutionnelle

  • Philippe Gottraux, Cécile Péchu, Nuno Pereira (CRAPUL-IEPHI, Université de Lausanne) : Les scissions dans l’extrême gauche : entre malheur militant, épuisement des rétributions et dimensions politiques. Le cas d’organisations marxistes-léninistes en Suisse dans les années 1970

15h30-15h45 : pause

Stéphanie Dechezelles (CHERPA, IEP d’Aix-en-Provence) : La peine d’en être ? Émotions et rétributions dans l’engagement contre les siens. L’exemple des conflits autour de projets éoliens terrestres

16h45-17h : Conclusion par Olivier Fillieule (CRAPUL-IEPHI, Université de Lausanne)

 

Avis de parution: Les socialistes face à la « Troisième voie » britannique. Vers un social-libéralisme à la française (1997-2015), Grenoble, PUG, 2016

J’ai l’honneur et le plaisir de vous informer de la parution de l’ouvrage tiré (d’une partie) de ma thèse, intitulé Les socialistes face à la « Troisième voie » britannique. Vers un social-libéralisme à la française (1997-2015) aux Presses universitaires de Grenoble dans la collection « Libre cours politique ». Le livre est disponible en librairie à partir du 5 décembre 2016. Vous trouverez ici le dossier comprenant présentation du livre, le communiqué de presse et la table des matières: dossier_de_presse_-socialistes_francais_2

Vous pouvez également feuiller les extraits et le commander directement depuis le site de l’éditeur : http://www.pug.fr/produit/1309/9782706126185/Les. N’hésitez pas à diffuser l’information dans vos réseaux et à tous ceux que cela pourrait intéresser.


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Résumé

Thibaut Rioufreyt retrace la relation ambiguë des socialistes français à la « Troisième voie » britannique dont Tony Blair fut le promoteur dans les années 1990-2000. S’appuyant notamment sur des entretiens avec des responsables politiques et des intellectuels, il étudie les évolutions contemporaines du socialisme français à travers ses interactions avec un homologue étranger. Il combine analyse interne des idées, textes et discours, à l’analyse externe du contexte social et politique dans lesquels ces discours sont produits, circulent, et sont reçus. L’ouvrage s’inscrit pleinement dans l’actualité : un certain nombre des enquêtés appartiennent ou ont appartenu aux gouvernements socialistes sous la présidence Hollande. Dans une période où le débat politico-médiatique en est encore à savoir si François Hollande est social-démocrate ou non, la lecture de livre permet de mieux comprendre le virage social-libéral engagé par le Parti socialiste. Il s’agit à n’en pas douter d’un ouvrage salutaire pour quiconque cherche non seulement à comprendre l’histoire contemporaine du socialisme français et européen mais aussi et surtout où il va. Une lecture indispensable avant la prochaine campagne présidentielle !

Journées d’étude « Socialisme, socialistes et l’État », Paris, Sciences Po/CHSP, 7-9 décembre 2016

J’ai le plaisir de participer en qualité de discutant aux journées d’étude « Socialisme, socialistes et État en Europe de l’Ouest XXe-XXIe siècles » co-organisées par Marc Lazar et Mathieu Fulla avec le soutien du Centre d’histoire de Sciences Po (CHSP), de la Fondation Jean-Jaurès (FJJ) et de la Foundation for European Progressive Studies (FEPS). Cet événement international aura lieu au Centre d’histoire de Sciences Po, 56 rue Jacob 75006 Paris dans la salle de conférences au rez-de-chaussée. L’inscription est obligatoire: chsp.inscriptions@gmail.com


PROGRAMME

Vous trouverez ci-dessous le programme détaillé, également téléchargeable au format PDF ici:


Introduction des journées d’études (9h-9h30)

  • Henri Nallet, message d’ouverture, Fondation Jean-Jaurès
  • Marc Lazar, (CHSP-Sciences Po) : Les enjeux de ces journées

Session 1 : Penser l’État (1ère demi-journée) (9h-13h)

Axes de recherche suggérés :

    • Quels sont les principaux théoriciens et les principales sources théoriques inspirant les socialistes dans leurs approches de l’État au XXe siècle ?
    • Quelles sont les principales inflexions dans la manière dont les socialistes pensent les différentes fonctions de l’État (sécurité intérieure et extérieure, économie, social, éducation, culture, etc.) au cours du siècle ?
    • Peut-on mettre en évidence des circulations transnationales dans les manières de penser l’État ?
    • Quel est l’impact politique de ces approches théoriques de l’État sur les doctrines, les programmes et le discours public des responsables socialistes ?

Organisation de la session :

Présidence : Alain Bergounioux (FJJ/Sciences Po)

Discutant : Emmanuel Jousse (CHSP-Sciences Po)

    • Stefan Berger (Ruhr-University, Bochum, directeur de l’Institut des mouvements sociaux – ISB): « La social-démocratie allemande du premier XXe siècle »
    • Mathieu Fulla (CHSP, Sciences Po): « Les ambiguïtés françaises : le cas de l’économie »
    • Discussion

Pause-café

Discutant : Anne-Laure Ollivier (Professeur en classes préparatoires en grandes Écoles)

    • Mark Wickham-Jones (Université d’Édimbourg): « Singularité britannique ? »
    • Lars Trägårdh (Ersta Sköndal University College): « Construire une alternative au communisme, au fascisme et au capitalisme libéral : les théoriciens du « modèle suédois » »
    • Discussion

Déjeuner (13h-14h)


Session 2 : Les socialistes et les personnels de l’État (2e demi-journée) (14h-17h30)

Axes de recherche suggérés :

    • Dans quelle mesure et selon quelles modalités les partis socialistes et sociaux-démocrates prennent-ils appui sur les personnels de l’État pour tenter de conquérir le pouvoir ?
    • Réciproquement, quelle est l’influence des personnels de l’État et des travailleurs du secteur public (ou parapublic) dans l’élaboration de la stratégie des organisations socialistes (partis, mais aussi syndicats et associations) et/ou dans l’action militante ?

Organisation de la session :

Présidence : Alain Chatriot (CHSP-Sciences Po)

Discutant : Noëlline Castagnez (Université d’Orléans)

    • Laure Machu (Université Paris Ouest-La Défense): « SFIO et personnels de l’État au temps du Front populaire »
    • Juan Francisco Fuentes (Université Complutense, Madrid): « PSOE et personnels de l’État dans les années 1920-1930 »
    • Discussion

Pause-café

Discutant : Ismaël Ferhat (Université de Picardie Jules Verne)

    • Kevin Theakston (Université de Leeds), « Les relations entre les « civil servants » et les gouvernements Attlee et Wilson ? »
    • Kjell Östberg (Université de Stockholm): « De l’apogée de l’État européen des années 1960 à la « crise » des années 1970 : évolution(s) ou involution(s) de la relation entre partis socialistes scandinaves et personnels de l’État »
    • Discussion

Dîner


Session 3 : Au pouvoir : que faire du « Léviathan » ? À propos de quelques expériences gouvernementales (3e demi-journée) (9h-13h)

Axes de recherche suggérés :

    • L’État est-il perçu par les socialistes comme un levier ou comme un obstacle pour exercer le pouvoir ?
    • Les socialistes et la réforme de l’État : vœu pieux ou réalité concrète ?
    • L’analyse d’un exemple précis de politique publique dans chacune des contributions de la session serait fort appréciable.

Organisation de la session :

Présidence : Gerd-Rainer Horn (CHSP-Sciences Po)

Discutant: Michele Di Donato (Institut Gramsci-Rome)

    • Peter Dorey (Université de Cardiff), « Le Parti travailliste britannique, les syndicats, le socialisme et l’État dans les années 1960-1970 »
    • Sebastian Voigt (Institut für Zeitgeschichte, Munich-Berlin): « Le SPD et l’État durant les années 1960-1970 »
    • Discussion

Pause-café

Discutant : Massimo Asta (Université Paris 1)

    • Kjell Östberg (Université de Stockholm) et Jenny Andersson, (CEE-CNRS, Sciences Po): « Les expériences Palme (1968-1976 ; 1982-1986) »
    • Maria Mesner (Université de Vienne): « L’expérience Kreisky (1970-1983) »
    • Discussion

Déjeuner


Session 4 : À l’heure du « tournant néo-libéral » : promouvoir (ou pas) une conception autre de la puissance publique ? (4e demi-journée) (14h-17h30)

Axes de recherche suggérés :

    • L’avènement des gouvernements Reagan et Thatcher a-t-il poussé les socialistes à repenser l’État ?
    • La question de l’État constitue-t-elle une source de tensions voire de rupture politique au sein des mouvances socialistes et social-démocrates ?
    • Peut-on parler d’une convergence des regards sur l’État entre les gauches socialistes et les droites de gouvernement depuis les années 1980 ?

Organisation de la session :

Président de séance : François Denord (CESSP-EHESS)

Discutante : Silke Mende (Université de Tübingen)

    • Gerassimos Moschonas (Université de Panteion-Athènes), et Raquel Varela (Institut d’histoire contemporaine de la Nouvelle Université de Lisbonne): « À l’heure de la transition démocratique : les socialistes méridionaux et l’État (Grèce, Portugal) »
    • Marc Lazar (CHSP-Sciences Po): « Socialistes et communistes italiens : que faire d’un État « faible » ? »
    • Discussion

Pause-café

Discutant : Thibaut Rioufreyt (Laboratoire Triangle-ENS Lyon)

    • Matthieu Tracol (Université Paris 1): « La gauche, l’État et la régulation des relations professionnelles en France (années 1970 – milieu des années 1980) »
    • Emmanuelle Avril (Université de la Sorbonne Nouvelle – Paris 3): « What’s Left of Blairism? The Labour Party’s changing conception of the State since the 1980s »


Session 5 : Au XXIe siècle : Les socialistes face au défi de l’État recomposé (5e demi-journée) (9h-13h00)

Organisation de la session :

Présidence : Gérard Grunberg (CEE-Sciences Po)

Discutant : Philippe Bezès (CSO-CNRS, Sciences Po)

    • Yohann Aucante (EHESS): « La social-démocratie au pays de l’or noir: la gauche, l’État et le pétrole en Norvège »
    • Luc Rouban (CEVIPOF-CNRS, Sciences Po): « Socialistes ouest-européens et personnels de l’État : le divorce »
    • Discussion

Pause-café

    • Intervention d’Ana Skrzypek (FEPS)
    • Daniel Cohen (ENS Ulm, Fondation Jean-Jaurès): « Quel rôle pour l’État dans la politique économique socialiste ? »
    • Discussion

Conclusion générale

  • Marc Lazar (CHSP-Sciences Po)
  • Gilles Finchelstein (FJJ)
  • Ernst Stetter (FEPS)

Conférence-débat: « De Londres à Solférino. Les impasses du social-libéralisme français », Saint-Étienne, UJM, 12 décembre 2016

J’ai le plaisir de vous annoncer l’organisation de la première des conférences-débats que j’organise à l’occasion de la sortie de mon ouvrage Les socialistes face à la « Troisième voie » britannique. Vers un social-libéralisme à la française (1997-2015), Grenoble, Presses universitaires de Grenoble (PUG), coll. « Libre cours politique », 2016. L’événement est ouvert à tous ceux que cela pourrait intéresser.


De Londres à Solférino. Les impasses du

social-libéralisme français

Thibaut Rioufreyt

Université Jean Monnet, Campus Tréfilerie, Amphi E01

12 décembre 2016, 18h-20h


Présentation

À travers l’étude des relations entre travaillistes britanniques et socialistes français et une comparaison des deux partis, l’auteur propose un diagnostic de la crise que rencontrent les socialistes français à l’heure actuelle, au premier chef desquels le Président de la République sortant. En pleine campagne des primaires de la gauche socialiste et de ses alliés et à la veille de la campagne présidentielle de 2017, il s’agit ainsi de contribuer au débat politique et citoyen à partir d’une enquête de science sociale. L’intervention sera suivie d’un débat. L’événement est public et ouvert à tous ceux intéressés par ce sujet qui connaît une actualité politique toute particulière.

Pour plus de détails, vous trouverez l’affiche de la conférence ici: affiche_conference


Informations pratiques: La conférence aura lieu dans l’Amphi E01, Campus Tréfilerie, Université Jean Monnet (UJM) de Saint-Étienne, Entrée principale: 33, rue du Onze-Novembre 42023 Saint-Étienne cedex 2.

« Un étrange échec… Comprendre la réception contrariée de la « troisième voie » britannique au sein du Parti socialiste », Séminaire du Pôle Politisation, Laboratoire Triangle, 1er décembre 2016

À l’occasion de la sortie de mon ouvrage, Les socialistes face à la « Troisième voie » britannique. Vers un social-libéralisme à la française (1997-2015), Grenoble, Presses universitaires de Grenoble (PUG), coll. « Libre cours politique », 2016, j’interviens à la prochaine séance du séminaire du Pôle politisation et participation du laboratoire Triangle qui aura lieu le jeudi 1er décembre de 14h à 16h, à l’ENS de Lyon.

 

Un étrange échec…

Comprendre la réception contrariée de la « troisième voie »

britannique au sein du Parti socialiste

 

Thibaut Rioufreyt

 

Laboratoire Triangle, ENS de Lyon, Campus Descartes, Salle R111

1er décembre 2016, 14h-16h

L’intervention sera discutée par Clément Desrumaux, Maître de conférences en science politique à l’Université Lumière Lyon 2. Le séminaire est ouvert à tout.e collègue qui le souhaiterait. N’hésitez pas également à diffuser l’information à ceux que cela pourrait intéresser.

Call for papers: « Communism and Communist parties. Policies, Actions, Debates », 3rd International Conference Socialism on the Bench, Croatia, Juraj Dobrila University of Pula, September 28-30 2017

Vous trouverez ci-dessous l’appel à communications pour la 3ème International Conference Socialism on the Bench qui aura lieu à la Juraj Dobrila University of Pula (Croatie) du 28 au 30 septembre 2017.


CALL FOR PAPERS : Communism and Communist parties. Policies, Actions, Debates

3rd International Conference Socialism on the Bench

Juraj Dobrila University of Pula
September 28-30, 2017

Deadline: April 1, 2017


Presentation

While the themes of the last conference reflected the anniversaries of 1945 and 1990, with the beginning and end of state socialism, the third Socialism on the Bench conference will again be echoing historical events. With the theme Communists and Communist Parties: Policies, Actions, Debates, we want to encourage research into communist activity in a broader geographical area than the one covered by socialist Yugoslavia, and during a period lasting longer than the existence of that country. Primarily moved by the centenary of the October Revolution, we are open to all presentations that will consider realized and unrealized communist policies, successful and failed actions, fertile and sterile debates. In other words, all the stratified currents within the communist circles who have fought for power, or gained it, kept it and lost it, all the weight of the relationships between communists and towards anti-communist forces, all the successes and failures of communist activities in the fields of internal and foreign politics, social and economic relations, education, science, culture and art. Being aware of the fact that the last two conferences gathered scholars who are mainly working on Yugoslav themes, and that this interest will continue in the future, we emphasize another important commemorative motive: the 80th anniversary of Josip Broz Tito’s rise to the head of the Communist Party of Yugoslavia and the beginning of its federalisation with the establishment of the Communist Parties of Croatia and Slovenia. The League of Communists of Yugoslavia, the width of its impact and the amount of various available sources, are urgently demanding new researches and interpretations. We expect that the conference subjects will include: leading and anonymous party members, former communists, as well as those defined as their internal and external enemies; the events that communists initiated, the processes they managed, the occurrences they could not control; the theories and ideals they promoted, as well as the practices which confirmed the chosen line or forced them to divert from it. A look at the chronology would reveal even more major and minor anniversaries which also can be a theme of the conference, but 1917 and 1937 are strong enough catalysts for this conference call, and can help us to prepare the terrain for an exciting three days discussion in September 2017. Until then, participants will have almost a year time for research and for thinking through their submissions, which we are very much looking forward to receive.

Organizer : Juraj Dobrila University of Pula / Centre for Cultural and
Historical Research of Socialism

Organizacijski odbor/Organization Committee: Igor Duda, Lada Duraković, Boris Koroman, Andrea Matošević, Chiara Bonfiglioli, Igor Stanić.

Kontakt / Contact: ckpis.conf@gmail.com

Soutenance de thèse: Fabien Escalona, « La reconversion partisane de la social-démocratie européenne », Sciences Po Grenoble, 29 novembre 2016

Fabien Escalona soutiendra sa thèse, intitulée « La reconversion partisane de la social-démocratie européenne. Du régime social-démocrate keynésien au régime social-démocrate de marché », le mardi 29 novembre à 14h30, dans la salle Mont-Blanc (bâtiment ENSE3) sur le Domaine universitaire de Saint Martin d’Hères. La soutenance est publique. Les participants seront ensuite conviés à un pot. Merci donc d’annoncer le principal intéressé de votre présence.


Composition du jury
-Jenny Andersson. Directrice de recherche au CNRS, Sciences Po Paris (CEE).
-Jean-Michel De Waele. Professeur en sciences politiques, Université Libre de Bruxelles (rapporteur).
-Michel Hastings. Professeur des universités en science politique, Sciences Po Lille (rapporteur).
-Raul Magni-Berton. Professeur des universités en science politique, Sciences Po Grenoble (président du jury).
-Pierre Martin. Ingénieur de recherche au CNRS, HDR, Sciences Po Grenoble (Pacte) (directeur de la thèse).
-Gerassimos Moschonas. Professeur en politique comparée, Université Pantéion à Athènes.

Résumé de la thèse
La thèse porte sur « la reconversion partisane de la social-démocratie européenne ». Elle propose une explication au paradoxe apparent entre d’une part l’existence de multiples travaux décrivant la crise voire la mort du régime social-démocrate d’après-guerre, et d’autre part la conservation par cette famille de partis de son statut de grande alternative de gouvernement. La reconversion partisane est définie comme une modalité particulière de changement partisan, qui seule pouvait permettre à la social-démocratie de surmonter l’obsolescence (plus ou moins avancée) de son projet, de sa coalition électorale et de son modèle organisationnel. M’inscrivant dans la tradition de l’institutionnalisme historique, je propose une analyse macrosociologique comparée de quatre processus de reconversion, reconstitués de manière systématique au Royaume-Uni, en France, en Suède et en Allemagne. Leurs similarités et leurs différences sont ensuite expliquées à l’aide de plusieurs variables susceptibles de peser sur la substance, la forme et la temporalité des reconversions. Mon travail s’achève sur une appréciation provisoire de la mise à l’épreuve des reconversions par la grande crise économique en cours depuis 2008. Au-delà de l’éclairage nouveau qu’elle projette sur la trajectoire historique de cette famille politique, cette thèse est une contribution à la littérature sur le changement partisan, la «cartellisation» des grands partis de gouvernement, et l’adaptation de ces derniers aux mutations de la structure des clivages en Europe. Elle illustre aussi comment une approche «intégrée» des partis (sur plusieurs niveaux d’analyse) peut entrer dans un dialogue fécond avec les travaux portant sur les recompositions contemporaines de l’État moderne et du capitalisme.

Call for papers: Workshop « The Influence of Radical Right Populist Parties on Policy-Making in Europe », ECPR Joint Sessions, University of Nottingham, 25 – 30 April 2017

Vous trouverez ci-dessous l’appel à communications pour le panel sur l’influence des partis populistes d’extrême droite sur l’action publique en Europe, co-organisé par Benjamin Biard et Laurent Bernhard dans le cadre des Joint Sessions de l’European Consortium for Political Research (ECPR) qui se tiendront à l’Université de Nottingham du 25 au 30 avril 2017.


 

https://i0.wp.com/ecpr.eu/Images/ECPRLogo150x55.png?resize=295%2C108&ssl=1

CALL FOR PAPERS

ECPR Joint Sessions

University of Nottingham

25 – 30 April 2017


Workshop: The Influence of Radical Right Populist Parties on Policy-Making in Europe

Chairs : Benjamin Biard (Catholic University of Louvain) & Laurent Bernhard (University of Zurich)


Abstract

In the last three decades, radical right populist parties (RRPP) have emerged, developed, and strengthened their electoral weight in Europe. This tendency has been highly criticized, since RRPP are often perceived as being a threat to democracy. Scholars have addressed the populist phenomenon through different angles. However, the influence of these parties on policy-making remains understudied. Indeed, there is a need to go beyond the knowledge of these parties themselves in order to understand whether they have an effect in terms of public policies. This is key to enter into the public debate about the party system and democracy as well as to help citizens to better apprehend the political forces.

Recently, a few empirical studies have started to investigate the bridge between politics and policies. While these contributions can be seen as a first step in this research area, they suffer from a lack of methodological coherence and contextual diversity. Therefore, this workshop proposes to analyse the influence of European RRPP on policy-making by focusing on the issues of immigration, Europe, and law and order, given that these domains are considered the core issues of these parties.

The goal of the workshop is to contribute to empirical research in this field by bringing together researchers whose papers revolve around the following questions: Do RRPP succeed in influencing policy-making? How do these parties manage to exercise this influence? Can we distinguish between direct and indirect forms? Which contextual conditions make such influence more likely to occur?


Full outline: https://ecpr.eu/Events/PanelDetails.aspx?PanelID=4791&EventID=104